Hervé, JAD sur une première saison 2012-2013

De nouveaux stagiaires ont suivi la formation de JAD (Juge Arbitre Délégué) national dispensée par la CCA. Une formation à laquelle à participé Hervé Rigal qui a ainsi pu intégrer le groupe des délégués.

Arbitr’Hand : Bonjour Hervé, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Hervé RIGAL : Bonjour à tous. J’ai 36 ans, marié, heureux papa de cinq enfants et responsable approvisionnement dans un magasin à Montpellier. J’ai pratiqué plusieurs sports (judo, football, natation, …) avant de découvrir le handball et l’arbitrage avec l’UNSS.

J’ai pris ma première licence, à l’âge de quinze ans, au club de St Gilles (30), dont le président était Philippe Woronecki. J’ai évolué dans ce club en tant que joueur, arbitre et également entraîneur.

J’ai suivi la filière jeune-arbitre, dans laquelle j’ai connu beaucoup de temps forts (finalités IL, tournoi à Barcelone, accession JA national, …), puis j’ai fait mes classes dans la filière traditionnelle jusqu’à évoluer en championnat de France pendant douze saisons (G4A).
Depuis 2000, je suis licencié au HBC Nîmes, où j’essaie de transmettre cette passion qui m’anime, à l’école d’arbitrage et de sensibiliser le plus grand nombre au respect de l’arbitre (parfois ça marche).

Parallèlement à cela, je m’investit au sein de la CDA du Gard depuis de nombreuses années, ainsi qu’à la CRA (aujourd’hui CTA) du Languedoc-Roussillon, notamment en tant que responsable CRJA.
Ces expériences et connaissances m’ont indiscutablement aidé tout au long de ces années.

AH : Pourquoi avoir choisi d’être délégué ?

HR : Depuis dix ans, je fais des suivis sur les arbitres régionaux, j’aurais donc pu m’orienter vers les missions d’observateur national. Mes nombreuses désignations en qualité d’accompagnateur JA m’ont permis de comprendre combien l’aide et le soutien aux arbitres pouvaient s’avérer tout aussi importantes.

Ajoutons à cela que les désignations en qualité de secrétaire ou chronométreur sur les matchs de Coupe d’Europe à Nîmes ou Montpellier m’ont permis de m’imprégner de cette fonction.
Lorsque l’on m’a proposé l’an dernier de poser ma candidature, c’est tout naturellement que j’ai fait cette démarche.

AH : Comment s’est passée cette formation de délégué ?

HR : Avec deux autres collègues stagiaires, nous avons été conviés au stage de rentrée des délégués nationaux à Valence où nous avons fait connaissance des délégués nationaux.

Au-delà de l’incontournable test de connaissances, les échanges sur les expériences de chacun ont été très enrichissants. Le côté convivial de ce stage différait beaucoup des stages arbitres auxquels j’étais habitué mais je me suis tout de suite senti à l’aise.

Dans les semaines qui ont suivi, nous (les stagiaires) sommes rentrés dans le vif du sujet avec la formation spécifique et intense du rôle de délégué, dispensée par Michel Caillet. Le programme était chargé : présentation des documents de travail, règlement spécifiques aux compétitions, tests de connaissance, conduite de la réunion technique, la table de marque, ….
En parallèle, Georges Vicent, pour les stagiaires héraultais, nous a invités à le suivre dans sa mission de délégué lors de matchs officiels. Ce complément de formation a été pour moi très important et là encore riche en enseignements.

AH : Quelle fut ta première expérience en qualité de délégué ?

HR : Les divers examens écrits ayant été réussis, il ne manquait plus qu’à mon éventuelle intégration au groupe, à faire mes preuves en match officiel.
Ma désignation m’a conduit à Montélimar en N1M sur un derby, mais de précieux conseils de Georges Vicent, m’ont permis d’arriver serein sur cette compétition.

J’ai été noté dans mes interventions lors de la rencontre par l’examinateur Michel Caillet et les arbitres. L’exercice ne semblait pas évident mais finalement Michel fut satisfait, les arbitres aussi. Il fallait maintenant attendre que la CCA valide ce nouveau statut.
Une réelle satisfaction lorsque la réponse, apportée par Claude Litou, fut positive.

AH : Depuis cette validation, de nouvelles expériences ? Des faits marquants ?

HR : Oui, en effet. Organiser et aider les arbitres me plait beaucoup, et lorsque ces derniers sont d’anciens collègues de stages ou des arbitres que j’ai pu former dans leur cursus de formation, je suis d’autant plus fier de travailler avec eux.

Pas de véritables faits marquants dans ces premières désignations mais de bons souvenirs néanmoins et la connaissance de personnes qui aiment le handball et respectent nos arbitres … et les délégués. C’est déjà un bon début.

AH : Merci Hervé et bonne continuation dans tes nouvelles fonctions.