Ce samedi soir à Tokyo, l’équipe de France masculine a remporté le titre olympique en s’imposant face au Danemark, par 25 à 23 (14-10). Battus par les Danois lors de la finale olympique de Rio, les Bleus ont pris une revanche éclatante pour s’adjuger la médaille d’or, la troisième après Pékin 2008 et Londres 2012. Extrêmement solides en défense, les Bleus ont parfaitement construit leur victoire face à l’artillerie danoise incarnée par Mikkel Hansen.

Vincent Gérard, Luc Abalo, Dika Mem, Luka Karabatic, Ludovic Fabregas (avec Nedim Remili), Nikola Karabatic et le capitaine Michaël Guigou débutent la finale. Guillaume Gille a conservé la même liste de 14 joueurs depuis le retour de Hugo Descat lors de la demi-finale. Melvyn Richardson ne figure donc pas sur la feuille de match ni Timothey N’Guessan. Tous les deux suivront cette finale depuis les tribunes du Yoyogi National Stadium en compagnie de Rémi Desbonnet, le gardien réserviste.

Le turbo puis le diesel
Le coup d’envoi est donné par les Danois qui dès les premières secondes ouvrent le score par Mikkel Hansen, sur jet de 7m. Les Bleus répliquent par un Kung-fu de Nikola Karabatic, servi par Nedim Remili. Grosse défense des Bleus qui récupèrent la balle et marquent par Dika Mem. Mikkel Hansen égalise (2-2, 3e). Le rythme est très soutenu dans ce début de finale olympique. Hugo Descat réplique, sur jet de 7m, au pivot Magnus Saugstrup (3-3, 5e). Niklas Landin attrape le 2e jet de 7m tenté par Hugo Descat. Nikola Karabatic puis Dika Mem butent aussi sur le gardien danois. Magnus Saugstrup a doublé la mise mais les Bleus restent au contact avec Ludovic Fabregas (4-4, 10e). Vincent Gérard a réalisé deux arrêts primordiaux dans cette entame de match. Les défenses prennent le pas et le score n’évolue plus beaucoup. Enfin, si et plutôt favorablement avec la force de frappe des gauchers : Dika Mem et Nedim Remili scorent coup sur coup (6-4, 15e). Nicolaj Jacobsen pose son premier temps-mort de la partie puis son équipe marque par son gaucher Mathias Gidsel. Nouvel arrêt de Vincent Gérard, sur Mikkel Hansen, et Luc Abalo s’en va marquer sur contre-attaque (7-5, 17e). Le Danemark s’en remet à nouveau à Mikkel Hansen, sur jet de 7m, pour revenir sur les talons des Français. Luka Karabatic puis Michaël Guigou positionnent les Bleus à +3 (9-6, 20e). 4e but pour Mikkel Hansen mais derrière c’est Mads Mensah qui bute sur le portier des Bleus : 4e arrêt pour Vincent Gérard qui s’inscrit dans la lignée des matches précédents. Matthias Gidsel marque et Nicolas Tournat, entré plus tôt, est exclu pour deux minutes. Romain Lagarde a aussi effectué son entrée, au relais de Nikola Karabatic. Ludovic Fabregas se bagarre et obtient un jet de 7m. Niklas Landin sort celui de Michaël Guigou, le capitaine et ses 9 titres, mais les Bleus poursuivent leur travail de sape en défense et poussent les Danois à la faute. Dans une position improbable, Luc Abalo puis Kentin Mahé, entré un peu plus tôt, remettent la France à +3 (11-8, 27e). Romain Lagarde tire et fait mouche des 9m : les Bleus sont à +4 (12-8). Dika Mem trouve la cible une 3e fois pour maintenir l’écart (13-9). Yann Genty tente de s’interposer sur Mikkel Hansen encore buteur sur jet de 7m. Mais les Bleus sont résolus à conserver leur break d’avance et c’est Kentin Mahé, sur le buzzer, qui marque d’un tir rageur (14-10). Partie sur les chapeaux de roue, la première période s’est étirée avec de longues séquences mieux maitrisées par les hommes de Guillaume Gille.

Nikola Karabatic a donné le ton du match en inscrivant le premier but de la partie sur un kung-fu .(Photo FFHandball / Iconsport).

Tout au bout, la victoire s’écrit ensemble
Valentin Porte puis Nedim Remili réchauffent le Yoyogi National Stadium : 16-10 pour l’équipe de France dès la 32e minute. Vincent Gérard n’a pas à nourrir de complexes avec Niklas Landin. Il tient la baraque alors que les Bleus peinent à marquer. Magnus Landin marque son premier but pour ramener le Danemark à -4 (18-14, 38e) mais Nedim Remili, astucieusement, remet sa formation devant avec deux buts consécutifs (20-15, 39e). L’écart de 5 buts en faveur de l’équipe de France (21-16) pousse le coach danois, le sympathique Nicolaj Jacobsen, a posé son 2e temps-mort. Valentin Porte, blessé, ne peut pas poursuivre. Guillaume Gille affiche une sérénité déconcertante à ce niveau d’excellence, certainement l’expérience du double champion olympique. Après 46 minutes, et les 7e et 8e buts de ce diable de Mikkel Hansen, les Bleus possèdent encore 3 buts d’avance (21-18). Les ballons vont coûter de plus en plus cher. Luc Abalo est exclu alors qu’il n’a pas touché Magnus Landin. Les Danois sont toujours à -3 (19-22e). Puis c’est au tour de Dika Mem d’être sanctionné, à cinq contre sept, les Bleus vont souffrir. Les Danois en profitent pour foncer et revenir à -1 (22-21, 50e). Il reste 10 minutes à jouer ; la France est toujours devant mais le Danemark continue à pousser. Vincent Gérard sort un ballon d’égalisation et Nedim Remili redonne un peu d’air (23-21, 54e). Et Yann Genty réalise un exploit en stoppant un jet de 7m de Mikkel Hansen, son partenaire à Paris. Le tir de Dika Mem s’échappe du but de Landin et les Danois viennent souffler sur la nuque des Bleus. 23-22 en faveur de l’équipe de France à 4 minutes du terme. C’est irrespirable. Mais c’est bien l’équipe de France qui l’emporte par un ultime but de Ludovic Fabregas, dans le but vide, alors que les Danois avaient la balle d’égalisation dans les mains. Victoire 25 à 23 et titre olympique pour l’équipe de France masculine… en attendant les filles en finale demain matin face au CO Russie.

Hubert Guériau

Avec un Vincent Gérard encore brillant, la défense tricolore a été exceptionnelle ce soir. (Photo FFHandball / Iconsport)

Déclarations :
Guillaume Gille : C’est encore un peu difficile pour moi de le décrire avec des mots. C’est énorme franchement, c’est aussi lié à ce combat, cette finale qui a été indécise jusqu’au bout même si on avait l’impression de plutôt dominer les débats. Quand on voit l’emballage final, nos 2 exclusions, les retours des Danois, les derniers ballons qu’on n’arrive pas à mettre au fond… Y’a d’un coup beaucoup de tension. Surtout, ce que je retiens, c’est la qualité de la performance du groupe, son abnégation, son engagement ultime pour faire de ce match une grande performance. Il faudra retrouver dans les annales pour voir quand les Danois ont été laissés à si peu de buts. Ça prouve la difficulté de ce match.
Les Danois ont cette caractéristique des grands joueurs de ballon, avec une qualité de passe impressionnante. Ce sont des joueurs qui, quand ils sont dans leur zone de confort, à distance des défenseurs, en capacité d’enchaîner leurs temps de jeu, deviennent irrésistibles. A tous les postes ce sont des grands tireurs, et en plus ils ont des petits jeunes qui font beaucoup de duels. Le plan était de mettre ces petits cailloux dans les rouages, être le poil à gratter dans tous les secteurs où ils sont forts d’habitude, pour les mettre dans des situations les plus difficiles et c’est ce qu’on a réussi ce soir.
Le hand français prouve une nouvelle fois dans cette compétition olympique sa qualité, la présence des 2 collectifs en finale est fantastique et une magnifique publicité pour notre activité.

Michaël Guigou : Je me sens forcément heureux. Là, je suis plus serein qu’avant le match. Quand tu pars pour ton dernier match, ton dernier combat, tu n’as pas envie de le rater. En tant que capitaine, je devais mener le groupe vers la victoire, c’était beaucoup d’émotions et cette médaille vient récompenser l’ensemble de ma carrière avec l’équipe de France. Sur un plan personnel, c’est beau de bien finir. C’est ce que j’ai réussi à faire avec l’équipe de France, et ce que j’espère réussir avec Nîmes. Je suis très fier, ça vient clôturer tout ça, la boucle est bouclée, le 10e titre est là et j’en suis très heureux.
Ce 3e titre olympique… Apparemment Lavrov était recordman, il paraît qu’on lui passe devant. Après, chacun son histoire, chacun son vécu. Je suis très heureux. Moi je suis en chambre avec Luc, partager ça avec un copain c’est très, très fort. On souhaite aux filles la même réussite pour les revanches de 2016. 
L’équipe de France, dans les années à venir, que ce soit au niveau masculin ou féminin, est prête pour durer. Tout est fait, tous les efforts au niveau fédéral sont là, la culture de la gagne est là. Après ça continue, ce n’est pas pour rien qu’un Expert est venu encadrer l’équipe de France aussi, on se transmet le flambeau années après années. Moi j’ai suivi depuis tout jeune les Barjots, puis les Costauds, les Experts. Ça va continuer, vous voyez les jeunes joueurs qui arrivent, ils brillent en club et vont venir filer plus qu’un coup de main à l’équipe de France. Et à partir du moment où tu gagnes, cela donne une certaine confiance, tu sais que tu es capable de le faire et cette équipe aujourd’hui sait comment gagner, tout l’avenir est devant elle. 

Nikola Karabatic : Trois fois champion olympique, quatre médailles, c’est fou, c’est un palmarès de nageur ! (rires) J’ai du mal à réaliser ce qu’on a fait et cette médaille, c’est peut-être aussi le fait que la salle soit vide. Je n’arrive pas à réaliser qu’on est champions olympiques, c’est tellement incroyable. On ne s’habitue jamais à la victoire, autrement je ne serais pas là aujourd’hui. Je suis tellement fier, fier pour l’équipe car il y a beaucoup de joueurs qui n’étaient pas champions olympiques, d’autres qui ont connu la campagne de Rio où on était sur la deuxième marche. C’est mérité car on a bossé dur et je suis fier aussi individuellement par rapport à mon parcours, à ma blessure, d’être revenu. Être là, avec l’équipe, c’est génial, je n’ai pas de mots.
Le chemin a été tellement long, les qualifications, la préparation avec les conditions de la Covid-19, les bulles. Tu arrives comme ça au bout, tu joues le Danemark favori et tu te dis :  »on ne peut pas échouer encore une fois ! » Après la médaille d’argent des derniers J.O., même si beaucoup d’équipes rêveraient d’être là, tu es compétiteur et tu ne peux pas te satisfaire de ça. On a raté pas mal de choses, on avait aussi la pression du match. Ça s’est joué sur la défense et ça a été incroyable, du début à la fin on a été présents. On savait que c’était la clé, bien maîtriser Mathias Gidsel, être durs physiquement et les faire douter.

Valentin Porte : Offensivement, le Danemark est une équipe monstrueuse. On les avait étudiés mais une fois sur le terrain, ça va très vite, avec une qualité de passes incroyable, des joueurs de grand talent… Mais on leur est rentré dedans intelligemment et on les a étouffés petit à petit. C’est génial parce que ça faisait très longtemps qu’on n’avait pas dominé comme ça le Danemark. On a retrouvé une équipe investie et concentrée. Et de match en match, notamment avant la demie et la finale, j’ai senti des mecs vraiment investis, dans l’échange, dans le partage. On avait évidemment tous à cœur de bien faire mais il y avait quelque chose en plus qui se passait. On savait qu’il y avait un truc à faire et passer cette demi-finale, le stade où on avait tant échoué ces dernières années, cela nous a peut-être libérés. Cela n’était qu’une étape et on voulait aller chercher le plus belle des médailles. On l’a fait ce soir en livrant le match qu’il fallait contre eux. Tout ce qui s’est passé, on l’avait imaginé et préparé mais respect à l’équipe, garder cette intensité pendant soixante minutes… 

Luka Karabatic : C’est un sentiment difficile à décrire, de la plénitude bien sûr mais j’ai encore un peu de mal à réaliser. C’est aussi un grand soulagement parce que cela a été un gros combat qui aurait pu tourner en leur faveur. C’était un match de fou et je suis fier qu’on ai gagné. Ça a été un long périple pour arriver là, on a fait une énorme préparation. Nous avons commencé très tôt et nous sommes passés par des moments de doute. Ces dernières années, on était bien placé mais ça nous échappait à chaque fois. On se demandait si ça allait revenir. Aujourd’hui, battre les Danois, c’était le challenge ultime et les faire tomber du trône, c’est encore plus fou.

Kentin Mahé : C’est beaucoup, beaucoup d’émotions. Je suis très fier de notre parcours, de toute l’abnégation, toute l’envie, toute cette force qu’on a mise pendant la compétition. On est montés crescendo en puissance et, à la fin, on l’a méritée celle-là. On a mené tout le match. On n’était pas revanchards par rapport à Rio mais ça nous tenait à cœur de gagner cette médaille. Pour certains, une première médaille d’or, pour d’autres qui entrent dans la légende avec ce troisième titre, c’est juste incroyable.
Je pense que c’était plaisant de nous regarder. Notre défense a été monstrueuse contre des Danois perforateurs qui voulaient nous pilonner. On a répondu présent à chaque poste, les mecs ont fait un boulot incroyable, d’enfer. Faire partie de cette aventure-là, c’est un rêve de gamin qui devient réalité. 
On part de loin si on considère notre parcours depuis un an et demi, on a réussi à se remobiliser, à travailler différemment, le staff a remobilisé les troupes, tout le monde a accepté son rôle au sein de l’équipe. On a aussi changé, on a vu une équipe qui a changé un peu de visage comparé au Mondial. Cela porte ses fruits et, franchement, c’est un pur bonheur.
C’est la force d’une équipe de France, je me répète, mais c’est que chaque individu accepte son rôle, se mette un peu à l’écart si besoin, partage les responsabilités. Ça fait partie de notre défi et celui du staff, ils ont remporté leur pari et ça porte ses fruits.  

Statistiques :
France – Danemark : 25-23 (14-10)
Yoyogi National Stadium, à Tokyo – Huis clos
Arbitres : S.Nikolov et G.Nachevski (Mkd)

France
Entraîneur :
Guillaume Gille
Gardiens : Genty (1’, 1 arrêt) – Gérard (58’, 10 arrêts) / Remili (5/8) – Lagarde (1/1) – Mem (3/8) – Tournat (1/1) – N.Karabatic (2/6) – Mahé (2/6) – Abalo (2/3) – Guigou (cap, 1/2) – L.Karabatic (2/3) – Fabregas (2/4) – Descat (3/7) – Porte (2/2) – Exclusions temporaires : Mem – Tournat – N.Karabatic – Abalo

Danemark
Entraîneur : Nicolaj Jacobsen
Gardiens : Landin (58’, 14 arrêts) / Landin (2/3) – Saugstrup (2/2) – Svan (1/1) – Moellgaard – Mensah (1/4) – Toft Hansen (2/2) – M.Hansen (9/16) – Olsen (1/2) – J.Hansen – Andersson (0/1) – Holm (0/1) – Gidsel (6/7) – Exclusions temporaires : Moellgaard

Le Yoyogi National Stadium de Tokyo a été construit pour les épreuves de natation et de plongeon des Jeux olympiques de 1964. (Photo FFHandball / H.Guériau).

LES INFOS +
– L’équipe de France a disputé jusque-là 7 fois les J.O. derrière la Suède et la Hongrie (8) et l’Espagne (10).
– Pourtant c’est bien la France qui totalise le plus grand nombre de victoires (40) devant l’Espagne (36) et la Suède (35).
– 4 participations (Athènes 2004, Pékin 2008, Londres 2012 et Rio 2016) : Michaël GUIGOU – Nikola KARABATIC
– 3 participations (Pékin 2018, Londres 2012 et Rio 2016) : Luc ABALO
– 1 participation (Rio 2016) : Vincent GÉRARD – Luka KARABATIC – Kentin MAHÉ – Timothey N’GUESSAN – Ludovic FABREGAS – Valentin PORTE
– N’ont pas encore participé aux J.O. : Hugo DESCAT – Yann GENTY – Romain LAGARDE – Dika MEM – Nedim REMILI – Melvyn RICHARDSON – Nicolas TOURNAT
– 123 comme le nombre de sélections (en moyenne) des Bleus.
– À 23 ans, Dika Mem est le plus jeune sélectionné du groupe ; Michaël Guigou, 39 ans, est le plus âgé.
– Avec 1020 buts, Michaël Guigou a dépassé le total de buts marqués par le grand Frédéric Volle. Jérôme Fernandez, dont le compteur est bloqué à 1463, devance Nikola karabatic avec 1236 buts, série en cours…

LA LISTE DES SÉLECTIONNÉS POUR LES J.O.
Gardiens :
Yann GENTY (Paris SG HB) – Vincent GÉRARD (Paris SG HB)
Ailiers gauches : Hugo DESCAT (Montpellier HB) – Michaël GUIGOU (Usam Nîmes Gard) (c)
Arrière gauche : Nikola KARABATIC (Paris SG HB) – Romain LAGARDE (Pays d’Aix Université Club)
Demi-centres : Kentin MAHÉ (Veszprem) – Nedim REMILI (Paris SG)
Pivots : Ludovic FABREGAS (FC Barcelone) – Luka KARABATIC (Paris SG HB) – Nicolas TOURNAT (Kielce)
Arrières droits : Dika MEM (FC Barcelone) – Melvyn RICHARDSON (NC)
Ailiers droits : Luc ABALO (NC) – Valentin PORTE (Montpellier HB)

REMPLAÇANT PRÉSENT AU JAPON :  Rémi DESBONNET (Usam Nîmes Gard)
Le règlement sportif a été modifié et permet d’impliquer totalement le groupe retenu. Ce sont désormais 15 joueurs qui sont sélectionnés, sans distinction (initialement 14 joueurs et 1 remplaçant) pour le tournoi olympique. Ainsi, pour chaque match, le sélectionneur choisira 14 joueurs. Il sera toutefois possible, et seulement dans le cas suivant : suite à une blessure confirmée par la commission médicale, de changer, parmi les 28 joueurs de la liste élargie :
– jusqu’à la finale, un gardien,
– jusqu’au match des quarts de finale : un joueur. À l’issue du 5e match du tour préliminaire, Roman Lagarde a remplacé Timothey N’Guessan.

LE STAFF
Entraîneur :
Guillaume GILLE
Entraîneur-adjoint : Érick MATHÉ
Entraîneur gardiens : Jean-Luc KIEFFER
Préparateur physique : Olivier MAURELLI
Analyste vidéo : Vincent GRIVEAU
Médecin : Pierre SÉBASTIEN
Kinésithérapeutes : Sébastien GAUTIER, Jean-Christophe MABIRE et Jacques MIQUEL
Relation médias : Hubert GUÉRIAU
Responsable administrative et logistique : Emmanuelle MOUSSET

23 juillet au 8 août : Jeux olympiques de Tokyo

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Poule A : Norvège – France – Allemagne – Brésil – Espagne – Argentine
Poule B : Danemark – Suède – Portugal – Japon – Égypte – Bahreïn

Samedi 24 juillet : France – Argentine : 33-27 (12-10)
Lundi 26 juillet : Brésil – France : 29-34 (13-16)
Mercredi 28 juillet : France – Allemagne : 30-29 (16-13)
Vendredi 30 juillet : France – Espagne : 36-31 (18-12)
Dimanche 1er août : Norvège – France : 32-29 (15-15)

Quarts de finale – mardi 03 août
France
– Bahreïn : 42-28 (21-14)
à 20h45 (13h45 en France métropolitaine) : Allemagne – Égypte
Suède – Espagne : 33-34 (20-18)
Danemark – Norvège : 31-25 (13-12)

Demi-finales – jeudi 05 août :
France – Égypte : 27-23 (13-13)
Espagne – Danemark : 23-27 (10-14)

Finales – samedi 07 août :
Égypte – Espagne : 31-33 (16-19)
France – Danemark : 25-23 (14-10)