Membre du Conseil d’Administration de la FFHandball en charge du pôle des services aux clubs, Marie-Albert Duffait effectue le point sur la campagne des labels 2023-2025 qui s’est achevée fin mai.

Marie-Albert, combien de clubs ont obtenu un label à l’issue de la campagne lancée par la FFHandball ?

Depuis le 31 mai, la campagne est bloquée et je peux en effet annoncer que 1176 clubs exactement seront labellisés pour les deux prochaines saisons. Cela représente quasiment la moitié des clubs que compte la FFHandball. Tous seront bientôt avertis de leur labellisation. Parallèlement nous allons informer, par courrier, les collectivités territoriales de chacun des clubs afin de mettre en valeur le travail du club et leur distinction fédérale. Également, d’ici à la rentrée prochaine, les clubs recevront un roll-up « Club FFHandball – label 2023-2025 » et un bon d’achat chez notre partenaire Decathlon.

Quels étaient les critères retenus ?

Jusqu’à présent nous disposions de deux labels devenus obsolètes, notamment celui « école de handball » car aujourd’hui tous nos clubs ont des écoles de handball et ça fontionne. Neuf labels ont été identifiés à partir des dossiers menés par le service de la performance sociale de la fédération : Intégrité-citoyenneté / Club formateur / Arbitrage / Féminisation / BabyHand / Hand à 4 / BeachHandball / Handfit / Handensemble. La définition puis la mise en place de ces labels a permis de dresser un état des lieux des clubs. Nous avons aussi souhaité que la valorisation ne soit pas seulement fédérale, qu’elle renforce les liens entre les clubs et les comités, dans le cadre d’une véritable démarche territoriale.

Comment avez-vous travaillé pour rassembler toutes ces informations nécessaires à la labellisation ?

Ils sont le fruit de 10 mois de travail avec un groupe qui a rassemblé les membres du pôle service aux clubs, des élus et des salariés de la FFHandball ainsi que des représentants des Territoires. Au cours de ces travaux, nous avons bien évidemment associé les clubs pilotes. Notre objectif était de valoriser le travail déjà effectué et de faire un état des lieux pour mettre avec les comités une dynamique de structuration des clubs. Au travers de Gest’hand, 85% des informations ont pu être remontées car des critères explicites ont pu être ajoutés au logiciel. Philippe Soupirot (salarié Aura) et Jean-Pierre Ballet (bénévole) ont travaillé d’arrache-pied au niveau de l’informatique et le dossier a été intensément suivi par Justine Bouzat, Mathieu Ruiz et Stéphane Nicol.