Vice-champion du monde l’an passé en Suède, Dylan Nahi partage cette année le poste d’ailier gauche avec Hugo Descat. Il joue aussi un rôle majeur en défense, au poste 2. Il fait le point sur la compétition.
Quelle appréciation portes-tu à cette victoire face à l’Islande ?
Le match face à l’Islande nous tenait à cœur. Il était abouti offensivement et défensivement mais je pense qu’on peut encore progresser. On est très contents du résultat mais maintenant il faut vite passer à autre chose. Il reste deux matchs à gagner pour accéder aux demies. Contre une équipe d’Autriche très impressionnante, ce sera à nous de monter le niveau un cran au-dessus afin de continuer sur notre lancée.
Lorsque tu évoques un « cran au-dessus » dans quels secteurs l’équipe de France peut-elle progresser ?
Dans tous les secteurs, devant, comme derrière. Chaque match est différent et chaque équipe est différente. Je ne dis pas qu’on ne mettra pas mettre 39 buts à chaque match. Plus on est efficaces en attaque, plus on est en efficaces en défense, c’est bon pour nous. L’Euro est une compétition très difficile et chaque match est une guerre. L’Autriche n’a pas gagné ou fait des matchs nuls pour rien. Il nous faudra prendre cet adversaire très au sérieux d’autant plus que le match est très important pour les deux équipes.
Outre ton rôle d’ailier (le plus rapide de la compétition), tu contribues aussi à la défense…
C’est un rôle que j’apprécie et que je tiens depuis plusieurs saisons maintenant, au poste de n°2. J’aime être à cette position du terrain, j’aime aider mes camarades, j’aime être au cœur de la bagarre en défense. Si cela peut aider l’équipe, cela m’aide aussi et c’est ce qu’il faut.