Meilleur buteur de l’équipe de France, Dika Mem pose une empreinte de plus en plus marquante sur le jeu des Bleus. L’arrière droit du Barça, s’affirme désormais comme un leader au sein du collectif tricolore lancé à toute vitesse vers le dernier carré de l’EHF EURO 2024.

Après l’Euro 2022 et les Mondiaux 2021 et 2023, c’est la 4e fois que vous allez affronter la Suède. Qu’est-ce que cela t’inspire ?

À ce niveau de la compétition, on dispute uniquement des gros matchs et si cela n’avait pas été la suède, cela aurait été le Danemark. Je pense simplement que nous devons être focus sur nous et que l’on continue à développer notre jeu et à rester confiant.

On avait perdu deux demi-finales face à la Suède alors l’an passé, au Mondial, nous étions super motivés avec le fait en plus de les jouer chez eux. Ce sont des matchs que l’on aime jouer. En plus, on avait le public contre nous. Nous avions super bien préparé ce match. Nous allons essayer de faire la même chose vendredi pour avoir le même résultat.

Confirmes-tu l’impression que tu prends de plus en plus de responsabilités sur le terrain ?

Ce n’est pas forcément que je prends plus de responsabilités qu’auparavant, je pense que cela se passe plutôt en dehors du terrain. Il y a beaucoup de joueurs de ma génération, d’autres plus jeunes. Si on regarde le groupe, il n’y pas plus de cinq joueurs qui ont plus de sélections que moi. Cela signifie que tu as pris plus d’expérience, que tu te sens plus libre de parler et de prendre position. J’ai toujours été quelqu’un de super respectueux. J’ai toujours attendu mon tour pour ne pas marcher sur les plates-bandes de quelqu’un ou vouloir m’imposer. Mais voilà aujourd’hui, c’est ce que je devais faire pour passer un cap en équipe de France.

Cela se concrétise comment ?

Le plus gros changement, c’est surtout dans la vie de groupe. Je prends un peu plus la parole dans le vestiaire, sur la façon de jouer, que ce soit en attaque ; ou en défense. Sur cet Euro, c’est la compétition sur laquelle je suis le plus régulier. Sir les compétitions précédentes, cela pouvait être bien mais parfois, je n’évoluais pas au niveau que je pouvais espérer, comme en club. Je sais aussi que je peux faire encore mieux. Je suis content mais le plus important ce ne sont pas mes performances mais le parcours de l’équipe de France.