Les filles de l’équipe de France monteront bien dans l’avion pour Vienne mercredi. Elles l’ont emporté dimanche soir face à la Suède (31-27), validant avant même la dernière journée du tour principal leur présence dans le dernier carré de l’EHF EURO 2024. C’est la cinquième fois de suite que l’équipe de France que les Bleues seront en demi-finale de la compétition européenne. Il leur reste avant un match à jouer pour tenter d’accrocher la première place du groupe, mardi soir face à la Hongrie (18h, en direct sur beIN Sports).

Le sept de départ : Pour ce match décisif en vue de la qualification pour le dernier carré, Sébastien Gardillou est obligé de se passer d’Orlane Kanor, suspendue après son carton rouge contre le Monténégro. L’arrière gauche est accompagnée dans les tribunes par Floriane André, Alicia Toublanc et Marine Dupuis. Aucun changement, en revanche, dans le sept de départ : Laura Glauser dans la cage, Chloé Valentini et Lucie Granier sur les ailes, Pauletta Foppa au poste de pivot, avec la triplette Nze Minko-Horacek-Flippes sur la base arrière.

Brouillon, ce début de match

C’est quelques minutes après que la Hongrie, pays-hôte de ce tour principal, ait assuré sa qualification pour le tour principal, que l’équipe de France fait son entrée sur le parquet de la Fönix Arena. Les championnes du monde, qui jouent ce vendredi en bleu et commencent en défense, ont un objectif simple : battre la Suède pour accompagner les Magyares dans le dernier carré. Et la défense est tout de suite bien en place, comme en témoigne le contre de Pauletta Foppa. Pour la première fois depuis le début de la compétition, Sébastien Gardillou choisit d’effectuer un changement attaque-défense, Grâce Zaadi Deuna prenant la mène en phase offensive. Et ce sont les Suédoises qui ouvrent le score, avec un but de la pivot Linn Blohm. Mais les Françaises rentrent également bien dans la partie, avec une belle percée de Laura Flippes pour inscrire son premier but. La gauchère profite d’une perte de balle adverse pour lancer Pauletta Foppa dans la foulée, mais la pivot manque d’efficacité à la finition. Chloé Valentini ne fait pas mieux sur l’attaque suivante, l’ailière gauche trouve le poteau après un beau décalage de Zaadi. Son homologue Lucie Granier la venge en contre-attaque quelques instants plus tard, après une belle gratte de Foppa (2-2, 5’). Le rythme de ce début de rencontre n’est pas des plus enlevés, alors que les deux attaques multiplient les pertes de balle. Au bout de six minutes, les Tricolores en ont déjà laissé filer quatre, comme Laura Glauser qui rate sa relance pour Valentini. Tyra Axner en profite pour mettre les Suédoises devant, avant qu’Estelle Nze Minko ne remette tout le monde à égalité sur engagement rapide. Contrairement à la rencontre précédente, Laura Flippes est parfaitement dans le ton, et sa percée à six mètres est couronnée de succès. Tout comme le tir à la hanche de Tamara Horacek, qui prend à contre-pied la gardienne scandinave. Pour la première fois de la soirée, les Bleues sont devant, d’autant que Laura Glauser s’interpose sur pénalty (4-5, 10’). Les actions manquées se multiplient des deux côtés, mais celles réussies valent le coup d’oeil. Roberts trouve un beau lob face à Glauser, avant que la relation Zaadi-Foppa ne soit convertie par la pivot. Immédiatement après, le dribble manqué de Nze Minko est converti par Löfqvist, qui égalise pour la Suède. Tamara Horacek se montre intraitable sur pénalty avant de servir Lucie Granier, partie en contre-attaque. La gauchère place une belle roucoulette pour mettre les Bleues deux longueurs devant (8-6, 15’).

Les Bleues passent la seconde

C’est l’heure pour le staff d’effectuer les premières rotations, avec les entrées de Lena Grandveau et Oriane Ondono. La première provoque un pénalty converti par Grâce Zaadi, et les Bleues mènent de trois buts. La Défense française met en échec la Suède et les montées de balle fusent à la vitesse de l’éclair. Oriane Ondono se retourne pour trouver la mire, et le sélectionneur suédois pose temps-mort alors que son équipe est menée de quatre longueurs. C’est l’heure pour Déborah Lassource d’arriver sur le terrain, alors que les Suédoises retrouvent le chemin des filets. Les Scandinaves ont même le ballon pour revenir à deux buts, mais Laura Glauser le sort à six mètres, avant d’être imitée par la gardienne suédoise face à la cadette des Lassource. Cette dernière est exclue pour deux minutes dans la foulée. Son absence crée des brèches dans la défense, mais Glauser impressionne ses adversaires sur pénalty (10-7, 20’). Au tour de Chloé Valentini de se mettre en dévidence, en concluant un kung-fu initié par Laura Flippes. Même si elles ne livrent pas le match parfait, les Tricolores ont la main sur le match. Elles ont beau perdre des ballons, elles en récupèrent aussi beaucoup, et Lucie Granier passe le but du +5 en faisant tout toute seule : interception, contre-attaque et but. Foppa multiplie les interceptions et les montées de balle pleuvent : Estelle Nze Minko ne gaspille pas celle du +6. Il faut deux arrêts de Bundsen et trois buts suédois de suite pour forcer Sébastien Gardillou à prendre son premier temps-mort (13-10, 25’). Pauline Coatanea arrive sur le terrain, alors que Pauletta Foppa et Grâce Zaadi y font leur retour. Effet immédiat avec un but de Lena Grandveau, avant un somptueux kung-fu entre Coatanea et Nze Minko.  Le temps-mort a fait du bien aux Bleues, qui repartent sur de bons rails. Chloé Valentini arrive démarquée à six mètres et lobe Bundsen pour remettre son équipe cinq bus devant. Si en plus Laura Glauser s’y met, tout devient plus facile pour les Tricolores, alors que Valentini convertit un deuxième lob en contre-attaque. Comme le sélectionneur l’a demandé pendant le temps-mort, ses joueuses jouent tous les engagements rapides. Mais c’est en récupérant un tir raté de Clarisse Mairot, fraichement entrée en jeu, que Coatanea score pour la première fois de la soirée. L’attaque bleue marche du feu de Dieu, et Tamara Horacek ne laisse aucune chance aux gardiennes suédoises sur pénalty. Juste avant le buzzer, Foppa récupère un énième ballon, et Tamara Horacek décide de ne pas tenter sa chance sur le coup-franc après le buzzer (19-13, MT).

La Suède donne tout

L’équipe de France donne le coup d’envoi de la deuxième période avec un sept majeur identique à celui de départ. C’est Pauletta Foppa qui est en vue des deux côtés du terrain. Elle rate un tir mais vole un ballon sur le repli défensif, avant qu’Estelle Nze Minko ne serve Lucie Granier. La gauchère inscrit le premier but tricolore du second acte. La capitaine insiste en inscrivant son quatrième but de la soirée, tout en provoquant la sanction disciplinaire contre Dano. Les Suédoises sont encore punies dans la foulée, une sanction bien provoquée par Grâce Zaadi, avant que Tamara Horacek ne convertisse sont troisième pénalty de la soirée. Les arbitres semblent décidés à sévir, et c’est Laura Flippes qui en fait les frais sur l’action défensive suivante. La Suède en profite pour recoller à six buts, alors que Hatadou Sako a fait son entrée dans la cage (22-16, 35’). L’infériorité numérique est mal gérée par les vice-championnes olympiques, qui perdent un nouveau ballon et qui voient Löfqvist marquer dans la cage vide. Un retour suédois est-il possible ? Chloé Valentini s’assure que non en volant un engagement pour aller convertir seule la contre-attaque. Les Suédoises jettent toutes leurs forces dans la bataille, mais les Françaises résistent. Tamara Horacek claque son cinquième but seule à six mètres avant d’être exclue pour deux minutes. Sur un tir de Jamina Roberts, Hatadou Sako fait son premier arrêt de la soirée, même si les arbitres considèrent que c’est le poteau qui l’a sauvée. Alors que les hommes en gris semblent perdre la mesure de la rencontre, la Suède revient à cinq buts (19-24, 40’). Grâce Zaadi à six mètres trouve le poteau et la barre sur le même shoot et seul un beau retour de Léna Grandveau empêche les Suédoises de marquer sur la montée de balle. Mais ce n’est que partie remise, puisque Roberts trouve la faille, avant Pettersson quelques instants plus tard. A dix-neuf minutes de la fin, la France n’est plus qu’à +3. Néanmoins, Sébastien Gardillou poursuit ses rotations, avec les retours d’Oriane Ondono et Déborah Lassource. Léna Grandveau, après avoir été balancée par Roberts – encore elle – quitte ses partenaires, tandis que Grâce Zaadi Deuna trouve la mire. Les deux équipes s’échangent coup pour coup, au propre comme au figuré. A un but de loin d’Axner, Valentini répond par un nouveau lob (26-22, 45’).

Laura Glauser ferme la boutique

En cette deuxième période, Grâce Zaadi Deuna représente la stabilité dans le camp bleu. Elle calme le jeu et accélère quand il le faut. C’est encore elle qui claque un tir sous la barre de près pour obliger la Suède à prendre un temps-mort. Laura Glauser fait son retour entre les barres et Sarah Bouktit est la dernière Française à fouler le 40×20 de Debrecen. Elle ouvre un bel espace pour Estelle Nze Minko qui trouve Bundsen sur son chemin, avant que la Suède ne recolle à trois buts. La capitaine se rattrape sur l’action suivante avant de neutraliser la montée de balle adverse quelques secondes plus tard. Alors que Laura Glauser s’interpose à six mètres, Estelle Nze Minko remet l’écart à cinq buts (29-24, 50’). Et même six après le but dans la cage vide de Tamara Horacek, avant que Pauline Coatanea ne soit exclue pour deux minutes. Laura Glauser a clairement pris le dessus sur les tireuses adverses, comme elle le montre face à Hansson, seule à six mètres. Elle ne peut rien, en revanche, face au tir dans la cage vide de Bundsen, alors que les Bleues sont à une de moins. Les Françaises jouent parfaitement la montre dans les dix dernières minutes, poussant les possessions jusqu’au bout du bout. Sébastien Gardillou en profite pour poser un deuxième temps-mort (30-25, 55’). Coralie Lassource, de retour de blessure, a le droit de galoper cinq minutes, après l’avoir fait pendant deux en première période. Jenny Karlsson réduit le score à quatre unités après un échec de Léna Grandveau, mais Glauser l’empêche de planter un deuxième but de suite. Les trois dernières minutes sont confuses, alors que la Suède prend son derniers temps-mort. Cela n’empêche pas Laura Glauser de continuer son festival, avec deux nouveaux arrêts à six mètres. Les Bleues maitrisent leur sujet, même si Sarah Bouktit est en échec à la finition. Lerby convertit un dernier pénalty, Laura Flippes inscrit un dernier but et les Françaises peuvent célébrer : elles sont dans le dernier carré de l’EHF EURO 2024 avant même d’affronter la Hongrie mardi soir (31-27, FM).

Statistiques

France – Suède : 31-27 (19-13)
Fönix Arena, Debrecen – 1500 spectateurs
Arbitres : Mrs Radojko Brkic et Andrei Jusufhodzic (AUT)


France 
Entraîneur :
Sébastien Gardillou
Gardiennes : Glauser (10 arrêts / 28 tirs dont 1/2 pén), Sako (2 arrêts / 10 tirs) – Coatanea (1/1), Mairot (0/1), Valentini (5/8), C. Lassource (0/1), Zaadi (3/4 dont 1/1 pén), Flippes (3/6), Horacek (6/7 dont 3/3 pén), D. Lassource (0/1), Foppa (1/3), Nze Minko (6/9), Ondono (1/1), Granier (4/4), Bouktit (0/1), Grandveau (1/3)
Exclusions temporaires : D. Lassource (19’), Flippes (33’), Horacek (38’), Coatanea (50’)


Suède :

Entraineur : Tomas Axner

Gardiennes : Bundsen (9 arrêts / 36 tirs dont 0/3 pén), Ryde (2 arrêts / 5 tirs dont 0/1 pén) – Bundsen (1/1), Lerby (1/2 dont 1/2 pén), Stromberg (1/1), Blöhm (3/4), Roberts (4/7), Axner (4/8), Dano, Lindqvist (3/5), Hagman (0/1 dont 0/1 pén), Thorleifsdottir (1/1), Hansson (2/3), Karlsson (3/8), Lofqvist (2/3), Petersson Bergsten (2/2)

Exclusions temporaires : Dano (32’), Blöhm (33’), Roberts (43’), Axner (49’)

DÉCLARATIONS

Sébastien Gardillou : L’opération “jouer sans Orlane Kanor” a été une réussite. On a trouvé un grand nombre de solutions, les filles bossent bien. Elles avaient fait des choix forts, elles s’y sont tenues et elles ont les résultats qu’elles méritent, encore ce soir. Forcément, quand on a une Laura Glauser à ce niveau, c’est plus simple, mais Laura n’est qu’une partie du collectif, elle n’est rien sans les autres. Quand on a autant de rotations, c’est quand même plus simple. Des fois, je me retourne vers le banc et je vois que j’ai tellement d’outils à ma disposition…Et je dis outils dans un sens valorisant. Pourtant, la Suède c’est une super équipe, jamais facile à jouer, mais les filles ont fait des choix et elles s’y sont tenu. Alors j’irai à Vienne pour manger des chocolats Mozart, d’abord parce que j’adore ça, mais ils auront quand même un goût différent puisqu’on est en demi-finales. Le groupe progresse, les filles progressent, et là-dessus, je remplis un objectif personnel. Est-ce que ça sera suffisant pour battre la Norvège ou le Danemark ? Impossible de le dire. Mais j’ai envie qu’on continue dans cette optique, parce que tant qu’on progressera, je pense qu’on sera compliqué à arrêter.

Estelle Nze Minko : Je suis une capitaine heureuse, on fait vraiment un bon match. Une grosse première période, même si au final le match est contrasté. Elles reviennent un peu sur la fin, mais on arrive quand même à maitriser notre affaire. On fait plein de belles choses, et dès qu’on recommence à courir et à mettre de la vitesse, on fait la différence. Je suis heureuse qu’on fasse partie des quatre meilleures équipes de la compétition. Maintenant il reste un dernier match avec deux objectifs clairs : essayer d’aller chercher la première place du groupe et continuer à travailler pour arriver les plus prêtes possibles. Arriver à se qualifier, c’est top pour le staff aussi. Il y a une certaine forme de continuité parce qu’on a repris plein de choses qui marchaient déjà mais forcément, qui dit changement dit pression. Cette qualif’ valide le travail et le projet. J’imagine que ce soir, à leur réunion, ils vont souffler un grand coup et dire “ça y est, ça c’est fait !” La tâche était lourde mais on a réussi à se qualifier, tous ensemble. Mais on n’a encore rien fait, on veut plus qu’un dernier carré.

Tamara Horacek :  Je suis fière, je suis contente, c’est un objectif de rempli mais pas la fin. On veut aller chercher la première place du groupe, ça va être un super match à jouer, dans une grosse ambiance, face au pays-hôte, ça sera loin d’être simple. Ce soir, on a bien entamé le match, on a fait une belle première et on a réussi à rester calmes dans les moments de moins bien. J’ai l’impression que c’est un réel progrès qui va nous servir pour la suite car il y aura forcément des moments de moins bien. Arriver une nouvelle fois dans le dernier carré, c’est tout sauf anodin. Les gens pensent que c’est simple parce qu’on est l’équipe de France ou parce qu’on a le maillot bleu, mais en fait non. Il faut vraiment s’arracher, personne ne nous donne les victoires. Je suis fière de cette continuité dans la performance, du beau travail collectif qu’on fait. Parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a du travail derrière tout ça.

Grâce Zaadi : Notre première période est magistrale, mais j’y ai laissé toute mon énergie et mon addrénaline ! Après, on fait beaucoup de pertes de balles, de trucs pas ouf, on était sans doute un peu cramer. On cafouille en deuxième mais on y a mis du coeur, on a tout donné sur les replis et sur les défenses pour les empêcher de recoller. J’aime pas ces matchs où tu as la sensation de mener trop tôt. On ne fait pas le match parfait mais on est qualifié, et c’était déjà l’objectif ! Ca fait cinq fois de suite à l’EURO, je n’avais pas la stat’ mais ce n’est jamais quelque chose de simple. Il y a eu des changements de génération, un changement de staff, mais l’équipe de France est toujours là. On garde cette stabilité dans la performance.

LA LISTE des joueuses

Gardiennes :  Floriane ANDRÉ (Brest Bretagne Handball) – Catherine GABRIEL (Debreceni Vasutas Sport Club) – Laura GLAUSER (FTC Rail Cargo) – Hatadou SAKO (Gyor Audi ETO KC)
Ailières gauches : Marine DUPUIS (OGC Nice Côte d’Azur) – Coralie LASSOURCE (Brest Bretagne Handball) – Chloé VALENTINI (Metz Handball)
Arrières gauches : Orlane KANOR (FTC Rail Cargo) – Clarisse MAIROT (Brest Bretagne Handball) – Estelle NZE-MINKO (c.) (Györ Audi ETO KC)
Demi-centres : Tamara HORACEK (RK Krim) – Grace ZAADI DEUNA (RK Krim)
Pivots : Sarah BOUKTIT (Metz Handball) – Pauletta FOPPA (Brest Bretagne Handball) – Oriane ONDONO (Brest Bretagne Handball)

Arrières droites : Laura FLIPPES (Metz Handball) – Léna GRANDVEAU (Metz Handball) – Déborah LASSOURCE (BVB Dortmund)

Ailières droites : Pauline COATANEA (Brest Bretagne Handball) – Lucie GRANIER (Metz Handball) – Alicia TOUBLANC (S.C.M. Ramnicu Valcea)

LE STAFF

Sélectionneur : Sébastien GARDILLOU / Adjoints : David BURGUIN, Amandine LEYNAUD / Entraîneur :Franck PROUFF / Préparation physique : Clément LAMBERT / Médecin : Cindy CONORT / Kinésithérapeutes : Cesare COCUZZA, Julien KAMM, Stéphane ROBIN / Analyste vidéo : Lucile BRUXELLES / Psychologue : Pascal NIGGEL / Responsable administrative et logistique des équipes de France : Aurélie HARROUET / Intendant : Guillaume SIMON / Communication et relation médias : Diane PROUHET / DTN : Pascal BOURGEAIS / Chef de délégation : Rémy LÉVY

PROGRAMME ET RÉSULTATS de l’EHF EURO 2024

Mercredi 28 novembre au dimanche 15 décembre 2024 : EHF EURO 2024

[Autriche, Hongrie, Suisse]

          -> Tour préliminaire à Bâle (Suisse)

France vs. Pologne : 34-22 (18-10)

France vs. Espagne : 24-22 (10-11)

– Portugal vs. France : 16-28 (8-16)

          -> Tour principal à Debrecen (Hongrie)

France vs Roumanie : 30-25 (12-9)

France vs Monténégro, 31-23 (15-11)

France vs Suède, 31-27 (19-13)

– France vs Hongrie, le mardi 10 décembre à 18h00

         
-> Dernier carré à Vienne

– Demi-finale le 13 décembre

– Finale ou place 3/4 le 15 décembre