Les Bleues affrontent dimanche une équipe russe bousculée par la Roumanie vendredi. Après une prestation inégale face au Brésil, il serait sans doute bon d’accrocher les championnes du monde avant de partir aux Jeux.


Les noms ont de quoi faire trembler : Poltoratskaya, Postnova, Suslina, Turey… Et, de nouveau Bodnieva et Bliznova. La Russie – double championne du monde – est une armada colossale. Terriblement physique. Programmée pour gagner. Mais voilà, la muraille s’est fissurée vendredi devant des assaillantes roumaines vaillantes et culottées. Certes, Trefilov n’a pas utilisé Suslina dans les buts. Mais toutes les autres étaient bien là. Preuve que même les Russes sont vulnérables.

« Il faut savoir exploiter les points faibles de l’adversaire » , souligne Amandine Leynaud. Ceux des championnes du monde ne sont pas nombreux. Mais il en est un qui sied parfaitement aux Tricolores : le repli défensif. Il n’y avait qu’à voir la renarde russe, Irina Poltoratskaya laisser filer les furies roumaines alors que les siennes avaient perdu la balle. Trop confiantes dans l’efficacité de leur jeu offensif, les filles de Trefilov ? Quand on sait que les Françaises inscrivent beaucoup de buts en montée de balle…

Quoiqu’il en soit, la brèche existe, il ne reste qu’à s’y faufiler. Même si les battre dimanche serait une bonne chose, « tant qu’on les bat à Pékin », conclut Leynaud. Il sera, en effet, temps de réaliser un exploit…