Affamées depuis le début du tournoi, les Brésiliennes ont enfin été récompensées de leur gourmandise et de leur sérieux. Elles sont venues à bout de la Corée (33-32) avec vaillance et détermination.


Ce n’était donc pas un leurre. Non, loin de là. C’était plutôt une douce promesse. Cette courte défaite face à l’Allemagne (22-24) le premier jour et ce nul contre la Hongrie (28-28) lundi dernier. Dans l’euphorie générale, les larmes ont coulé vendredi. Mais des larmes de joie, cette fois. Malheureuses à l’issue de la rencontre avec les Magyares, les Brésiliennes s’étaient alors effondrées, liquéfiées. Conscientes qu’elles venaient sans doute de laisser filer leur chance de participer aux quarts.

Qui aurait bien pu imaginer, en effet, qu’elles s’en iraient contester l’infernale Corée du Sud, pleine de maitrise depuis le début des débats. Que, même, elles se montreraient brillantes, géniales, magnifiques à tomber au point de faire vaciller les Asiatiques.

Dans la torpeur générale, elles ont hurlé leur envie, leur fureur de jouer, d’exister encore un peu dans ce tournoi, dans ce groupe si relevé. Et Ana Rodriguez, gigantesque toute la partie, a lâché une dernière perle, en pleine lucarne. Le Brésil s’est mis sur orbite. Et que c’était beau à voir. On en redemande !