En Macédoine, Camille Ayglon a surnagé au sein d?un navire tricolore à la dérive. Après deux mois d?absence dus à une blessure à la main gauche, l?arrière droite de Nîmes semble avoir retrouvé la pleine mesure de son talent. Un atout de poids à l?orée de la revanche face aux Macédoniennes ce dimanche à Clermont et dans l?optique du crucial Tournoi de qualification olympique. Alors que le navire tricolore sombrait au fil de la rencontre dans le vacarme étourdissant de Skopje, une joueuse tricolore tentait tant bien que mal de résister jeudi dernier. Face à l?exaltation d?une équipe motivée à souhait, Camille Ayglon a trouvé la bonne carburation. Dans le tempo, la gauchère nîmoise a laissé son jeu s’exprimer avec simplicité face à la défense macédonienne. Au sortir de la défaite cuisante (30-27), Olivier Krumbholz avait malgré tout mis un point d?honneur à souligner les prouesses de la native d?Avignon. Fer de lance sans qui la débâcle aurait pu être plus cinglante. Sa prestation atteste d?une envie débordante et d?une forme optimale. Et cette copie remarquable (8/10 et 4 passes) mérite tous les égards tant l?organisme de l?arrière droite a été mis à rude épreuve au retour du Brésil, alors touchée aux ligaments de la main gauche. Blessure qui l?a écartée des terrains durant les deux premiers mois de l?année. Elle n?a repris la compétition que le 29 février dernier lors de la dernière journée de la saison régulière (défaite face à Fleury 32-33). Malgré quelques contrariétés, Camille s?accommode de quelques petits désagréments inhérents à sa récupération. « Durant les six mois à venir, je serai obligée de jouer avec un strapping. Le plus délicat reste la position de la main avec l?écartement de l?index mais je commence à m?y habituer. Et force est de constater que je suis capable de mettre des buts, la situation n?est donc pas désespérée (rires). »« Le TQO en ligne de mire »Parfois critiquée pour son comportement un tantinet nonchalant et ses tergiversations au moment de prendre les tirs, Camille a fait taire les plus sceptiques. Sans couardise, elle a souvent trouvé la mire alors que la bateau bleu traversait d?incessants trous d?airs. « Si je pouvais faire la même prestation en attaque et un ton au dessus en défense alors je signerais tout de suite. »Désireuse d?effacer le camouflet révoltant né de la déroute voilà trois jours, l?internationale aux 122 sélections entend bien redorer le blason des vice-championnes du monde. « Collectivement, on doit retrouver nos fondamentaux en défense et perdre moins de ballons en attaque. On veut montrer que l?image des Bleues affichée jeudi n?est pas celle qui entretient la renommée de l?équipe de France.» Un succès des Tricolores permettrait de souder un effectif alors en position de force pour une participation au prochain championnat d?Europe, du 3 au 16 décembre aux Pays-Bas. « On a le Tournoi de qualification Olympique en ligne de mire. Ce dernier match est donc fondamental. » Un réveil qui devrait aussi aiguiser l?appétit de la Française aux 271 buts et de ses coéquipières nîmoises engagées dans une lutte à couteaux tirés pour le maintien. « Cela n?a pas été évident pour Nîmes de digérer la frustration de devoir batailler uniquement pour sa survie. Il y a eu une prise de conscience entre toutes les joueuses qui se sont regardées droit dans les yeux. La relégation n?est pas envisageable. » Comme un nouveau faux-pas, dimanche (15H15) face à des Macédoniennes en confiance.
En Macédoine, Camille Ayglon a surnagé au sein d?un navire tricolore à la dérive. Après deux mois d?absence dus à une blessure à la main gauche, l?arrière droite de Nîmes semble avoir retrouvé la pleine mesure de son talent. Un atout de poids à l?orée de la revanche face aux Macédoniennes ce dimanche à Clermont et dans l?optique du crucial Tournoi de qualification olympique. Alors que le navire tricolore sombrait au fil de la rencontre dans le vacarme étourdissant de Skopje, une joueuse tricolore tentait tant bien que mal de résister jeudi dernier. Face à l?exaltation d?une équipe motivée à souhait, Camille Ayglon a trouvé la bonne carburation. Dans le tempo, la gauchère nîmoise a laissé son jeu s’exprimer avec simplicité face à la défense macédonienne. Au sortir de la défaite cuisante (30-27), Olivier Krumbholz avait malgré tout mis un point d?honneur à souligner les prouesses de la native d?Avignon. Fer de lance sans qui la débâcle aurait pu être plus cinglante. Sa prestation atteste d?une envie débordante et d?une forme optimale. Et cette copie remarquable (8/10 et 4 passes) mérite tous les égards tant l?organisme de l?arrière droite a été mis à rude épreuve au retour du Brésil, alors touchée aux ligaments de la main gauche. Blessure qui l?a écartée des terrains durant les deux premiers mois de l?année. Elle n?a repris la compétition que le 29 février dernier lors de la dernière journée de la saison régulière (défaite face à Fleury 32-33). Malgré quelques contrariétés, Camille s?accommode de quelques petits désagréments inhérents à sa récupération. « Durant les six mois à venir, je serai obligée de jouer avec un strapping. Le plus délicat reste la position de la main avec l?écartement de l?index mais je commence à m?y habituer. Et force est de constater que je suis capable de mettre des buts, la situation n?est donc pas désespérée (rires). »« Le TQO en ligne de mire »Parfois critiquée pour son comportement un tantinet nonchalant et ses tergiversations au moment de prendre les tirs, Camille a fait taire les plus sceptiques. Sans couardise, elle a souvent trouvé la mire alors que la bateau bleu traversait d?incessants trous d?airs. « Si je pouvais faire la même prestation en attaque et un ton au dessus en défense alors je signerais tout de suite. »Désireuse d?effacer le camouflet révoltant né de la déroute voilà trois jours, l?internationale aux 122 sélections entend bien redorer le blason des vice-championnes du monde. « Collectivement, on doit retrouver nos fondamentaux en défense et perdre moins de ballons en attaque. On veut montrer que l?image des Bleues affichée jeudi n?est pas celle qui entretient la renommée de l?équipe de France.» Un succès des Tricolores permettrait de souder un effectif alors en position de force pour une participation au prochain championnat d?Europe, du 3 au 16 décembre aux Pays-Bas. « On a le Tournoi de qualification Olympique en ligne de mire. Ce dernier match est donc fondamental. » Un réveil qui devrait aussi aiguiser l?appétit de la Française aux 271 buts et de ses coéquipières nîmoises engagées dans une lutte à couteaux tirés pour le maintien. « Cela n?a pas été évident pour Nîmes de digérer la frustration de devoir batailler uniquement pour sa survie. Il y a eu une prise de conscience entre toutes les joueuses qui se sont regardées droit dans les yeux. La relégation n?est pas envisageable. » Comme un nouveau faux-pas, dimanche (15H15) face à des Macédoniennes en confiance.