Après ses deux matches face à l’Espagne en septembre dernier, l’équipe de France U20 effectuera un stage de 10 jours agrémenté du Tournoi Fémina organisé par le club de Plan-de-Cuques. Les Bleuettes débuteront par un gros duel face à la Roumanie, le vendredi 6 décembre.
Après une semaine de stage à la Maison du Handball, les Bleuettes prendront la direction de Plan-de-Cuques pour disputer un tournoi riche de huit formations. Éric Baradat a choisi d’affronter d’entrée l’équipe roumaine. La même qui avait dominé, dans les grandes largeurs (37 à 27), la France lors du premier match de classement de l’Euro 2019. « J’ai souhaité débuter par la Roumanie qui dispose de moyens physiques et d’une maturité supérieure », indique Éric Baradat. Il s’agira d’un quart de finale mais en réalité ce match sera abordé comme une finale. « C’est un vrai test et je vais le manager pour le gagner ou être le plus proche possible des Roumaines », poursuit le coach qui, à ce moment de la saison, ne fait pas de ce tournoi un objectif majeur. Mais logiquement il maintiendra la concurrence entre les dix-huit joueuses. « Les autres rencontres seront des matches de travail où je procéderai à l’évaluation du groupe avec des rotations. Des joueuses avancent et je ne m’interdis pas un ou deux ajustements en vue du Mondial. » Outre la Roumanie, six autres équipes participent à ce tournoi et notamment trois formations de Ligue Butagaz Énergie.
Plus de responsabilisation
Pour la deuxième année de la génération 2000-2001, le coach des Bleuettes vise des progrès après un Euro où elles ont terminé huitièmes. « Nous avons fait le constat que le collectif est inexpérimenté avec un manque de maturité. Beaucoup de jeunes joueuses évoluaient encore en N1 et en pôle alors que le contexte international requiert plutôt le niveau de la D1 », estime Éric Baradat en chargé du Parcours de Performance fédéral su secteur féminin. « Cette saison, il y a une avancée de nos joueuses vers le professionnalisme notamment pour Suzanne Wajoka, Mélina Peillon (Fleury-Loiret HB) et Clarisse Mairot (ES Besançon). Aujourd’hui toutes les joueuses s’entraînent avec une équipe professionnelle, un niveau plus conforme à d’exigence du niveau international junior. Ce sera un bénéfice pour la sélection », se projette le coach qui espère que son équipe affichera un meilleur visage que celui montré lors du deuxième match face à l’Espagne. À Pessac, fin septembre, les Bleuettes avaient pris le meilleur 27-22 avant de s’incliner, à l’issue de la deuxième confrontation,18-23. « Le secteur défensif fut un motif de satisfaction mais les filles s’évertuaient à récupérer les ballons pour les perdre aussitôt. Il leur faut mûrir dans ce domaine-là. Il en va de leur responsabilité individuelle. »
HGu