L’équipe de France a manqué son entame dans cet EHF EURO 2020. Elle a été battue par le Portugal 28 à 25 (12-11). Cette défaite compromet déjà la qualification au tour principal car les Bleus n’ont plus le droit à l’erreur. Ils enchaîneront dimanche à 18h15 avec un second match attendu par tout un peuple : Norvège-France à suivre en direct sur beIN SPORTS et sur TMC.
Le sept de départ : Vincent Gérard, Luc Abalo, Romain Lagarde, Nikola Karabatic, Ludovic Fabregas, Dika Mem et Luc Abalo débutent cet EHF EURO 2020. Le changement défensif sera effectué par Adrien Dipanda avec Romain Lagarde.
Une entrée sérieuse
L’équipe de France ouvre le score par Dika Mem qui est le premier buteur du groupe D. Battus en avril dernier à Guimaraes, les Tricolores se méfient des Lusitanos, véritables outsiders d’une poule qui comprend aussi la Norvège et la Bosnie-Herzégovine. Après onze minutes, la défense articulée autour de Ludovic Fabregas (2 buts) tient à distance les Portugais. Les Bleus mènent 6-3 au moment où Paulo Pereira pose le premier temps mort de la partie. Le 3e but de Dika Mem relance des Bleus en panne d’inspiration pendant cinq minutes. L’écart est désormais de +2 (8-6, 17e) en faveur des médaillés de bronze de l’Euro 2018. Cette avance est maintenue grâce au 2e but de Nikola Karabatic. Mathieu Grebille, Elohim Prandi, Nedim Remili et Valentin Porte sont entrés en jeu.
Trop de pertes de balles
Le capitaine Cédric Sorhaindo effectue aussi ses premiers pas dans cet Euro organisé pour la première fois dans trois pays. Le Portugal revient à la hauteur des Bleus (9-9, 22e) par Fabio Magalhaes. Le rythme de la partie permet aux deux équipes de poser tranquillement leurs enclenchements. Nouvelle perte de balle des Bleus (la 7e) et c’est le Portugal qui passe devant (9-10, 24e). Didier Dinart pose son premier temps-mort pour relancer sa formation. Les Bleus encaissent un 5-0 et sont désormais menés 9-12 après le 3e but d’Andre Gomes. Revenu sur le terrain, Nikola Karabatic, avec un doublé, ramène les Bleus sur les talons des Portugais en tête à la mi-temps (11-12). Ou une façon de mettre fin à onze minutes de disette (19e à 29e) juste avant de regagner les vestiaires.
Les Portugais plus tranchants
Les Bleus repartent à l’assaut du but d’Alfredo Quintana qui stoppe le tir de Mathieu Grebille. Yann Genty imite son homologue et Melvyn Richardson égalise sur la contre-attaque (12-12). La défense étagée perturbe les Bleus qui perdent deux balles consécutives : le Portugal reprend l’avantage (12-14, 34e). Les compères de Barcelone, Dika Mem puis Ludovic Fabregas, ramènent les Bleus à égalité (14-14, 37e). Melvyn Richardson réplique à Joao Ferraz puis Dika Mem permet aux Bleus de reprendre enfin l’avantage (16-15, 39e). Le fils du légendaire Jackson Richardson plante une troisième banderille tandis que Yann Genty se distingue pour son premier match dans un grand championnat. Luc Abalo déclenche un tir dont il a le secret : la France reste devant après 42 minutes (18-17). Michaël Guigou subit la première exclusion française après 43 minutes de jeu. À noter qu’aucun jet de 7m n’a été sifflé par les arbitres lettons. Les Portugais profitent de leur supériorité pour s’offrir deux buts d’écart (18-20, 45e).
Les Bleus calent en attaque
L’équipe de Paulo Pereira possède désormais 3 buts d’avance (19-22, 50e) alors que Michaël Guigou manque un jet de 7m. Il va falloir rapidement trouver des solutions au risque de compromettre l’avenir de l’équipe de France dans cet Euro. Michaël Guigou est opportuniste et profite des deux pertes de balles portugaises pour marquer, de loin, dans le but vide (21-22, 52e). Le 6e arrêt de Yann Genty est converti par Ludovic Fabregas qui égalise (22-22) à 7 minutes du terme. Andre Gomes est exclu et Nedim Remili marque dans la foulée (23-23, 54e). La fin de match s’annonce très tendue : Romain Lagarde marque deux buts d’affilée mais les Bleus ne marqueront plus. Ce sont les Portugais qui filent vers la victoire avec une double exclusion fatale côté tricolore. Une défaite 28 à 25 qui plonge les Bleus dans une situation inquiétante à 48h du match désormais décisif face à la Norvège. Une deuxième défaite serait synonyme de retour prématuré à la maison.