Qualifié pour les Finales de l’EHF European League, le Montpellier Handball n’a pas réussi à soulever le trophée ce week-end, éliminé samedi par les Füchse Berlin en demi-finales (29-35) puis battu le dimanche par l’autre club allemand, Göppingen.
Qualifié pour les Finales de l’EHF European League, le Montpellier Handball n’a pas réussi à soulever le trophée ce week-end, éliminé samedi par les Füchse Berlin en demi-finales (29-35) puis battu le dimanche par l’autre club allemand, Göppingen.
Cinq ans après avoir remporté la Champions League à Cologne, Montpellier ne soulèvera pas un autre trophée européen. En 2014, c’étaient les Hongrois du Pick Szeged qui avaient battu le club héraultais en finale, pour un petit but (28-29). Ce week-end, à Flensburg, c’est Berlin qui s’est mis en travers de la bande à Patrice Canayer, et ce de manière plus large (29-35).
Malgré un très bon début de match, qui les a vu prendre une avance de trois buts, jamais les coéquipiers de l’international français Valentin Porte n’ont réussi à prendre réellement le dessus. Et Berlin, qui avait recollé à la mi-temps de la demi-finale (16-16), a renversé la vapeur dès le retour des vestiaires, prenant six buts d’avance en l’espace de onze minutes. « La mi-temps nous coûte cher et leur fait du bien. On ne peut pas trop s’en vouloir, la motivation et la hargne étaient là mais on s’est saboté le match. Face à une équipe expérimentée comme Berlin, les petites erreurs ne pardonnent pas », décryptait le capitaine Valentin Porte après la rencontre.
Après le repos, les joueurs montpelliérains ont raté trop de tirs à six mètres face à Dejan Milosavljev, perdu trop de duels face à la base arrière berlinoise, trop pesté contre les arbitres, pour arriver à reprendre la main. Et dans ce contexte, le quatuor danois du Füchse, emmené par l’inusable Hans Lindberg (41 ans) et ses huit buts, a joué à sa main. « Sur un match comme ça, il faut rester concentré, ne pas perdre de temps à célébrer les buts, à parler aux arbitres, ça te fait sortir du match. On a eu cette tendance à s’énerver toute la saison, mais ce soir on le paye cash », poursuit Porte, auteur d’un but.
Des sept internationaux A français présents sur le parquet de la Flens-Arena samedi, on retiendra particulièrement les prestations de Yanis Lenne et de Julien Bos, tous les deux auteurs de six buts, tandis que la paire de gardiens Bolzinger-Desbonnet a compilé dix arrêts.
Après cette défaite douloureuse, Valentin Porte voulait avant tout que son équipe se remette la tête à l’endroit avant la petite finale du lendemain face à une autre formation allemande, celle de Frisch Auf Göppingen. « On a le droit d’être déçu mais la saison est encore longue. Si on ne se met pas dans le bon état d’esprit, ça risque de se retourner contre nous. Alors profitons de ce Final Four encore un peu pour se remettre dans le droit chemin », espérait le gaucher au sortir de la demi-finale ratée. Malheureusement, encore marqués par sa désillusion de la veille, les Héraultais s’inclinaient une deuxième fois à Flensburg, cette fois face à Göppingen, 29-33, pour boucler leur aventure européenne à la 4e place.
Il reste encore deux trophées à conquérir pour le Montpellier Handball avant la fin de la saison. Tout d’abord le championnat, où le MHB reste en embuscade à deux journées de la fin, avant la finale de la coupe de France, le 10 juin à l’Accor Arena, face au HBC Nantes.
Kevin Domas