Ce n’est jamais simple de trouver les mots, encore plus quand l’équipe de France vient de s’incliner dans la petite finale d’un championnat d’Europe. C’est pourtant ce qu’a essayé de faire Pauletta Foppa, la meilleure défenseuse de la compétition, pour tenter d’expliquer la quatrième place finale des Bleues.
Pauletta, quel est votre sentiment après c’est défaite ?
Ca ne fait pas plaisir, parce qu’on est parfaitement dans la compétition pendant sept matchs et qu’on bascule dans le noir en l’espace de quelques heures. Ca se joue toujours à rien, mais on n’arrive jamais à remonter les mauvaises situations, à faire tourner les choses de notre côté. On laisse toujours notre adversaire espérer, arriver à marquer sur des situations où on ne fait pas le pas en avant. On s’est retrouvé face à des adversaires révoltés, la Hongrie n’avait pas fait de dernier carré depuis dix ans, et on n’a pas su montrer suffisamment d’audace.
Comment expliquer un tel changement dans la performance, notamment dans la finition ?
C’est évident qu’il y a de la fatigue physique, mentale aussi. Mais c’est aussi une gardienne qui joue contre nous souvent, qui s’entraine dans un club français où certaines de nous jouent. Je te connais, tu me connais, c’est elle qui a été meilleure que nous ce soir.
C’était la première compétition avec un nouvel entraineur, quel bilan peut-on en tirer ?
C’est un peu tôt pour tirer les bilans. On aurait aimé revenir avec une médaille pour pouvoir se dire qu’on est sur la bonne route, mais on n’a pas réussi. On a manqué d’expérience ce weekend, même si on ne peut pas dire qu’on n’en a pas non plus. Je pense qu’il va falloir bien analyser les petits trucs qui n’ont pas marché pour essayer de faire mieux la prochaine fois.