Les représentantes des équipes U18, U20F et A étaient réunies dimanche à la MDH pour signer la charte de l’internationale. Le responsable de la filière féminine à la Direction Technique nationale, Éric Baradat, évoque l’importance de cette charte auprès des jeunes pousses.

Comment as-tu apprécié ce moment solennel pour la filière et pour les actrices ?

C’était un moment très sympathique, car il a permis de croiser différentes générations. La présence des capitaines actuelles de l’équipe de France, Laura Glauser et Orlane Kanor venues remplacer Estelle Nze Minko, a eu un vrai impact sur les jeunes joueuses des filières U18F et U20F. Au-delà de l’aspect un peu solennel de la signature de la charte, c’était surtout un beau moment d’échange intergénérationnel, ce qui est toujours précieux.

Cette charte avait aussi été signée par les collectifs masculins, en janvier dernier. En tant que responsable du PPF féminin, en quoi est-elle importante dans le processus de formation ?

Je ne sais pas si elle joue un rôle direct dans le processus de formation pure, mais elle est essentielle dans le processus d’identification à la “maison”. Aujourd’hui, notre Fédération repose sur trois piliers : l’éducation, la formation et la performance. Cette charte incarne ces trois dimensions, et en ce sens, elle nourrit le sentiment d’appartenance des athlètes à une maison riche d’une histoire… et dont une partie reste encore à écrire.

Ton fils Jean, capitaine des U17 masculins, représentait son collectif lors de la signature de janvier dernier. Sais-tu comment est perçue cette charte par les joueurs et les joueuses ?

Je ne saurais pas vraiment dire comment Jean a vécu ça, car je suis avant tout son père, et je le laisse vivre sa vie fédérale de manière autonome. Mais j’ai le sentiment, comme pour beaucoup de joueuses et de joueurs qui signent cette charte, que c’est vécu comme un engagement de la Fédération envers eux. Cela crée un vrai sentiment d’appartenance à une “maison” avec une histoire forte, ancrée depuis la fin des années 80, et que l’on cherche à faire perdurer. C’est une obsession partagée par toute la Direction Technique Nationale et par le président Philippe Bana qui nous l’a transmise avec conviction.