Coup double pour l’équipe de France, qui a dominé les Pays-Bas jeudi (31-25) et samedi (31-28), ce qui porte à quatre son total de succès depuis le début de l’année. Sébastien Gardillou revient sur ce début de cycle qui a mis en valeur de nombreuses nouvelles joueuses.

Sébastien, que faut-il retenir de ce match ?

J’ai apprécié de pouvoir faire ce que j’ai fait. Je peux me permettre de mettre des jeunes joueuses face à une des meilleures équipes européennes. Ça valide le travail de toute la filière fédérale, mais aussi l’état d’esprit de l’équipe de France qui plie mais ne rompt pas. On a été en difficulté, on savait qu’on pouvait l’être, mais on a répondu. Au fil du match, parce que les filles ont pu apporter, on a pris le dessus. Mais je suis satisfait.

Quel est le bilan de ces quatre matchs amicaux ?

J’ai été surpris en Allemagne, j’ai eu des confirmations cette semaine. Je ne savais pas comment on allait réagir face à l’Allemagne, une grosse nation avec des joueuses aguerries. De notre côté, on avait quatre entrainements, cette semaine, on en avait pas non plus des masses, mais on trouve des solutions…Par exemple, Lylou Borg ne s’est pas entrainée arrière droite…Mais elles me font confiance et je leur fais confiance. Quatre matchs face à des nations d’une telle envergure, les gagner, c’est plaisant.

Ce soir, c’était ton retour à Chartres, où tu as dirigé le pôle espoir. Qu’est-ce que ça t’a fait ?

C’était plaisant, j’ai pu voir mes voisins que je n’avais pas vu depuis longtemps, d’ailleurs je les ai invités. J’ai revu plein de gens avec qui j’ai travaillé à l’époque. J’ai pu les saluer et passer du temps avec eux. C’était une bonne opportunité de voir comment la ville avait évolué, avec ce magnifique complexe du Colisée. C’est si plaisant de jouer en France, de jouer devant un public tout acquis qui a contribué au spectacle et qui a poussé les filles. Ça fait du bien.