Au terme d’un match titanesque, l’équipe de France a été éliminée du tournoi olympique, au stade des quarts de finale, par l’Allemagne, après prolongations (35-34). Malgré le soutien exceptionnel de leurs supporters, les Bleus ont échoué dans leur quête olympique. Pour Nikola Karabatic, pour Vincent Gérard et Valentin Porte (qui poursuivra en club), il s’agit d’une dernière danse tragique pour leur dernière sortie en bleu.

Vincent Gérard dans son jardin lillois.

Les décibels ont grimpé à l’entrée des joueurs de l’équipe de France : chacun a reçu sa dose d’amour avant ce match décisif pour rentrer dans le dernier carré. Ce sont les Allemands qui lancent ce 2e quart de finale de la journée. Après un arrêt de Vincent Gérard, l’ouverture du score est obtenue par Nedim Remili puis Ludovic Fabregas réplique à Renars Uscins. Lukas Mertens égalise (2-2, 4e). Juri Knorr trouve la solution pour battre Vincent Gérard, imité presque aussitôt par Sebastian Heymann. Christoph Steinert est le premier joueur expulsé de la partie. Deux fois, Nedim Remili puis Dika Mem trouvent la solution au centre avec Nicolas Tournat (4-4, 7e). Vincent Gérard stoppe un 3e ballon puis Hugo Descat bat Andreas Wolff. Karl Konan défend en position avancée pour perturber les enclenchements allemands. Nedim Remili négocie mal deux ballons et Juri Knorr en profite pour égaliser (5-5, 10e). Ludovic Fabregas puis Dika Mem ajustent la mire pour mettre la France à +2. Renars Uscins marque mais Ludovic Fabregas, cette fois servi par Élohim Prandi, score une 3e fois. Ce dernier est ensuite exclu pour 2 minutes par les arbitres danois. Le capitaine allemand, Johannes Golla réduit la marque puis Nikola Karabatic fait son entrée sur la base arrière. Dika Mem et Valentin Porte marquent tour à tour (10-7, 14e). David Spaeth est entré au relai d’Andreas Wolff. Les Bleus, avec le 3e but de Dika Mem, sont toujours à +3, au quart d’heure de jeu. Alfred Gislason appelle ses troupes pour le premier temps-mort de la partie. Karl Konan défend toujours en poste avancé et, derrière, Vincent Gérard veille. Les « Vincent – Vincent » descendent des tribunes (7 arrêts sur 15 tirs). Dika Mem a marqué mais la double parade de David Spaeth empêche les Bleus de s’échapper (12-8, 18e). Sebastian Heymann et Renars Uscins réduisent la marque.

Melvyn Richardson et Luka Karabatic sont aussi entrés en jeu. Nedim Remili est en difficulté au tir : il voit sa 2e tentative échouer. Dika Mem et Renars Uscins se chicorent : ils vont reprendre leurs esprits pendant 2 minutes. Aymeric Minne est lancé dans la partie. Cette fois, Nedim Remili frappe et marque. 14-11 pour les champions olympiques en titre, après 23 minutes. Nouvelle parade de Vincent Gérard qui permet à Melvyn Richardson de marquer dans le but vide, à plus de 30 mètres. La parade suivante est aussi bonifiée par Aymeric Minne qui permet aux Bleus de passer à +5 (16-11, 24e). La défense tricolore est intraitable mais ne peut rien sur le tir de l’arrière droit Renars Uscins. Melvyn Richardson, en position d’ailier, voit son tir stoppé par Spaeth. Mais sur la contre-attaque suivante, le MVP du dernier Final Four de la Ligue des Champions, remet sa formation à +5 et derrière, même si les Bleus commettent quelques scories, Vincent Gérard veille avec 50 % d’arrêts (12 sur 24). À trois minutes du terme, Guillaume Gille rassemble sa troupe mais derrière les Bleus peinent à marquer et l’Allemagne est revenue à -3 (17-14, 30e). Les Tricolores prennent la direction des vestiaires avec un avantage de trois buts.

Une occasion en or

Les Bleus engagent et Élohim Prandi marquent 2 buts d’affilée. Vincent Gérard réalise un 13e arrêt sur l’ailier droit Christoph Steinert puis Hugo Descat marque dans la foulée. 20-14 pour l’équipe de France.

Juri Knorr ouvre le compteur allemand de cette seconde période. Sebastian Heyman score aussi mais Élohim Prandi ajuste aussi David Spaeth. L’Allemagne marque avec Christoph Steinert et Hugo Descat est exclu pour 2 minutes (21-17, 34e). Pertes de balle tricolores et les Allemands marquent deux fois dans le but vide pour revenir à -2 (21-19, 36e). Les Bleus calent et l’Allemagne effectue un rapproché mais Dika Mem conclut un long mouvement avec un 22e but. Vincent Gérard stoppe le jet de 7m de Marko Grgic mais les Bleus n’en profitent pas et l’Allemagne est revenue à -2 (22-20, 40e) avec la balle en main. La défense tient bon et Dika Mem claque son 7e but de l’après-midi. Après Johannes Golla buteur, c’est Melvyn Richardson qui trompe Spaeth. Sebastian Heymann inscrit un 5e but qui ramène encore la Mannschaft à -2 (24-22, 44e). Dika Mem est intenable ; l’arrière découvert par Pascal Person marque une 8e fois dans ce quart de finale. L’Allemagne reste sur les talons des Bleus : avec le but du capitaine Golla, le score est de 25-24 en faveur des Bleus. Le 11e arrêt de David Spaeth offre une balle d’égalisation aux Allemands mais le tir d’Uscins file au-dessus du but : Karl Konan subit cependant une exclusion de 2 minutes.

Une erreur qui coûte la qualification

Les Bleus peinent à enchaîner et l’Allemagne égalise avec Julian Koester (25-25, 48e). Elle a l’occasion de passer devant mais Vincent Gérard stoppe un jet de 7m de Juri Knorr puis, une poignée de secondes plus tard, un nouveau tir de l’arrière gauche allemand. Après le temps-mort pris Gislason, Vincent Gérard réalise un 19e arrêt. Nouvelle balle perdue des Bleus qui voit l’Allemagne menée pour la première fois de la partie, grâce à la contre-attaque victorieuse de Sebastian Heymans (25-26, 51e). Le jet de 7m d’Hugo Descat permet aux Bleus d’égaliser. Marko Grigc se présente à nouveau face à Vincent Gérard, à 7m : le gardien français sort vainqueur de ce duel. Les Tricolores n’arrivent plus à marquer et c’est le sociétaire d’Istres HB Provence qui maintient son équipe à flots. Guillaume Gille pose un temps-mort. L’objectif ? Retrouver de la fluidité en attaque. À la limite du refus de jeu, Dika Mem remet l’équipe de France devant (27-26). La défense tricolore tient bon : il reste cinq minutes interminables à disputer. Valentin Porte manque le +2 et l’Allemagne ne marque plus. À trois minutes du terme, Hugo Descat bat Andreas Wolff sur jet de 7m. Il reste 2m19s à jouer et la France est à +2 (28-26). Temps-mort posé par le coach islandais, Alfred Gislason. Nouveau jet de 7m en faveur de l’Allemagne : cette fois Renars Uscins marque et les Bleus disposent encore de l’avantage (28-27) à 90 secondes du terme de ce quart olympique. Et de 10 pour Dika Mem : la France mène de +2 mais Ludovic Fabregas est exclu, Renars Uscins marque un jet de 7m, et alors qu’il reste 6 secondes à jouer, les Bleus bafouillent le dernier ballon – Dika Mem voit sa passe interceptée – après le temps-mort posé par Guillaume Gille. Égalité (29-29). Prolongations.

Dynamique inversée

2 x 5 minutes en plus pour départager les deux équipes. Les Bleus vont évoluer en infériorité encore pour 1m47s. Renars Uscins marque face aux cinq défenseurs et les Bleus repartent à l’assaut de la cage de Spaeth. Hugo Descat ne tremble par pour remettre son équipe à égalité, à 7m, face à Andreas Wolff. C’est encore l’ailier gauche qui marque, en conclusion d’une contre-attaque (31-31, 64e). Juri Knorr est ensuite exclu pour un dangereux tirage de maillot sur Ludovic Fabregas. Hugo Descat plante un 4e jet de 7m et les Bleus sont devant, en supériorité numérique (32-31, 65e). Jet de 7m pour les Allemands qui égalisent avec Renars Uscins (32-32). Rien n’est fait : les deux équipes changent de côté. L’Allemagne a l’engagement et jouera encore 1m12s en infériorité. Heymans tire au-dessus et les Bleus repassent devant avec le 9e but d’Hugo Descat, cette fois depuis l’aile gauche. Juri Knorr marque aussi : les deux équipes se livrent à un suffoquant mano-à-mano. Les Bleus perdent la balle et l’Allemagne se rue sur le but français. Élohim Prandi commet une faute sanctionnée de 2 minutes d’exclusion. Johannes Golla marque et la France doit refaire son retard (33-34, 69e) mais finalement l’Allemagne s’impose et file en demies. Une fin cruelle forcément pour Nikola Karabatic, Valentin Porte (il poursuivra en club) et Vincent Gérard qui bouclent leur carrière sur cette dernière danse tragique.

DÉCLARATIONs

Guillaume Gille (entraîneur) : C’est franchement une déception, une frustration que cette victoire nous échappe dans un match en haute altitude comme on le pensait. C’est un scénario quand même complètement dingue. C’est un mélange entre la déception, la frustration et cette impression d’avoir été à la fois très près et en même temps loin parce qu’on n’a pas réussi à boucler cette rencontre.

Si tu ne prends pas le temps-mort, tu peux laisser l’équipe en face s’organiser. On n’a pas le temps de s’organiser. Et en même temps, si dans ce temps-là, il y a une perte de balle, on te reprochera de ne pas avoir pris le temps-mort. C’est un fait de jeu qui est arrivé à ce moment-là et je pense que c’est quelque chose qui est assez rare de se retrouver à perdre la balle de cette manière-là. Encore une fois, je ne vais pas résumer le match à cette action parce qu’il y en a tellement d’autres qui peuvent expliquer aussi qu’on se retrouve dans ce moment aussi serré avec l’Allemagne. Bien sûr que c’est un moment particulier de ce match qui nous fait mal à la tête mais qui ne nous empêche pas de repartir.

On a joué contre une équipe qui se bagarre et qui a prouvé sur ce match toute la qualité qu’elle a démontrée durant ce tournoi.

Pour Vincent et pour Niko, on sait que ce moment de la fin de carrière est arrivé. On ne savait juste pas quelle serait l’histoire de cette fin de compétition. Et aujourd’hui, en associant Valentin, c’est vrai qu’on a envie de leur rendre hommage, de leur dire merci pour ce qu’ils ont apporté à l’équipe de France. Malgré tout, je ne peux pas m’empêcher en premier lieu d’être déçu de notre élimination. C’est l’équipe de France qui a perdu en quart de finale d’une compétition à domicile dans un match un peu fou mais qui est perdu. Bien évidemment qu’il viendra le temps de revenir sur les carrières, sur l’importance de ces garçons, sur leur impact au quotidien dans l’équipe. Mais aujourd’hui, on est à la digestion de cette grande claque qu’on a tous pris dans la gueule.

Vincent Gérard : C’est un match extraordinaire, et finalement ça ne suffit pas. Il en manque un peu à la fin, c’est comme ça. C’est triste, parce que le scénario est triste, et peut-être que parfois on préfère se dire qu’on est passé à travers et qu’on n’a pas la place, alors que là on pensait avoir gagné le match. Ils ont gagné comme ça en janvier de la même façon, donc je vais essayer de ne pas être là en janvier et de le prendre pour moi en août, mais c’est comme ça, c’est ce qui fait les émotions du sport de haut niveau. Maintenant, voilà, c’est une défaite un peu cruelle.

L’atmosphère était top, on s’est régalé, et c’est dommage de ne pas réussir à en rendre un peu plus à ce public. Encore une fois, on va analyser, mais on avait fait le boulot, c’est ça qui est terrible, on ne va pas trouver d’excuses. Alors on a fait des conneries dans un sens, dans l’autre, mais dans les faits on avait fait le boulot, et c’est le sport de haut niveau.

Moi j’essaie juste d’être bon, et puis au final, j’ai été heureux cette saison, donc c’est triste. Mon cas personnel, on s’en fout un peu, c’est surtout triste d’arrêter sur une défaite comme ça.

Nikola Karabatic : C’est un peu irréel de perdre comme ça, avec ce scénario, alors qu’on a le match en main et que… On a des doutes… Il y a ce retournement de situations, c’est… C’est incroyable, enfin… Je pense qu’à ce moment-là, il y a 1% de chance que l’Allemagne revienne et gagne, donc c’est… C’est juste fou de se dire ça. En même temps, on a vécu le scénario inverse à l’Euro. Donc on ne va pas se plaindre. Mais ouais, c’est cruel, parce qu’on a tout donné sur ce match, qu’on s’est battus comme des fous, et qu’on avait tout en main, et surtout dans une telle atmosphère, avec ces milliers personnes… Tous ces Français ont poussé derrière nous et ont mis une ambiance incroyable. Il y a de la déception pour l’équipe. Après, pour moi, c’est différent, vu que c’est mon dernier match, donc… Enfin, moi, je suis triste, mais en même temps, je n’ai pas le droit d’être triste, donc c’est très bizarre. J’aurais aimé terminer avec Vincent et Valentin, médaille autour du cou, mais apparemment, j’en avais gagné assez…

Valentin Porte : C’est dur, quoi. J’ai l’impression qu’il y a un quart d’heure, c’était fini, et repartir au combat pendant 10 minutes, et en plus le perdre cette fois-ci. C’est dur. Je ne devrais peut-être pas le dire, mais avant la fin, je me suis dit, « c’est bon ». Et c’est ça qui nous a mis un petit coup sur la tête. Après, c’est dur de se remettre dedans. En tout cas, moi, ça a été dur. J’étais un peu KO debout. En plus, j’ai le dernier ballon à la fin pour égaliser. C’est compliqué, mais… Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.

Et ce soir, franchement, avec ce qu’on a mis, j’étais persuadé qu’on allait le gagner. Et ça fait bizarre que ça s’arrête d’un coup, comme ça. C’est une double lame sur la tête. Je m’étais bien préparé et j’avais l’objectif d’atteindre les 200 sélections. C’était un petit objectif personnel. On prend la médaille, on prend 200 sélections et ça va s’arrêter dimanche pour nous trois.

C’est un grand honneur d’avoir partagé le terrain avec Nikola et Vincent qui sont des personnes en or avec lesquelles j’ai passé 12 ans, 12 merveilleuses années. On a gagné, on a aussi partagé des super moments humains, tout simplement. Et voilà, ce soir, de m’arrêter avec eux deux, je suis déçu, notamment pour eux, mais c’est du… C’est un grand bonheur. C’est du bonheur qu’on repartagera autour d’une bière quand on se retrouvera.

statistiques

Allemagne – France : 35-34 (14-17 / 15-12 / 6-5)

Stade Pierre Mauroy – Lille : 27000 spectateurs

Arbitres : Mads Hansen et Jesper Madsen

Allemagne

Entraîneur : Alfred Gislason

Gardiens : Späth (14 arrêts sur 36 tirs), Wolff (0 arrêt sur 11 tirs)

Joueurs de champ : Golla (cap (6/7), Witzke, Heymann (6/12), Knorr (5/9 dt 0/1 pen), Koester (1/4), Uscins (14/21 dt 3/3 pen), Haefner (0/1), Dahmke (1/1), Mertens (1/3), Steinert (1/3), Grgic (0/2 pen) Kohlbacher

Exclusions temporaires : Uscins et Steiner (2)

France :
Entraîneur : Guillaume Gille

Gardiens : Desbonnet – Gérard (24 arrêts sur 57 tirs)

Joueurs de champ : Minne (1/2) – Remili (2/6) – Prandi (4/5) – Richardson (3/5) – Mem (10/15) – Tournat (2/2) – N.Karabatic – L.Karabatic (cap) – Fabregas (3/6) – Descat (8/10) – Porte (1/3) – Konan

Exclusions temporaires : Prandi, Mem, L. Karabatic, Descat, Fabregas et Konan.

LISTE deS 17 joueuRs

Gardiens : Samir BELLAHCENE (THW Kiel)* – Rémi DESBONNET (Montpellier HB) – Vincent GÉRARD (Istres Provence HB)

Ailiers gauches : Hugo DESCAT (Telekom Veszprem) – Dylan NAHI (Industria Kielce)*

Arrières gauches : Nikola KARABATIC (Paris Saint Germain Handball) – Élohim PRANDI (Paris Saint Germain Handball)

Demi-centres : Aymeric MINNE (HBC Nantes) – Nedim REMILI (Telekom Veszprèm)

Pivots : Ludovic FABREGAS (Telekom Veszprèm) – Luka KARABATIC (Cap – Paris Saint Germain Handball) – Karl KONAN (Montpellier HB) – Nicolas TOURNAT (HBC Nantes)

Arrières droits : Dika MEM (FC Barcelone) – Melvyn RICHARDSON (FC Barcelone)

Ailier droit : Valentin PORTE (Montpellier HB)

*Joueurs remplaçants présents au village olympique.

STAFF

Entraîneur : Guillaume GILLE / Entraîneur-adjoint : Érick MATHÉ / Entraîneur gardiens : Jean-Luc KIEFFER / Préparateur physique : Olivier MAURELLI / Analyste vidéo : Vincent GRIVEAU / Médecin : Emmanuel BIDET / Kinésithérapeutes : Sébastien GAUTIER, Jean-Christophe MABIRE et Florian PATALAGOÏTY / Manager des équipes de France : Emmanuelle MOUSSET / Communication et relation médias : Hubert GUÉRIAU / Directeur Technique National : Pascal BOURGEAIS / Chef de délégation : Bertrand GILLE / Vidéoman : Fabien DOUILLARD / Photographe : Baptiste FERNANDEZ / Intendant de l’équipe de France masculine : Alexandre MASSINON

résultats et PRogramme

Tableau final au Stade Pierre Mauroy à Villeneuve d’Ascq

Lundi 5 août 2024 : journée de transfert vers Lille

Mercredi 7 août 2024 à 13h30 – quarts de finale :
Espagne – Égypte : 29-28 (8-12 / 17-13 / 4-3)
Allemagne – France : 35-34 (14-17 / 15-12 / 6-5)
Danemark – Suède : 32-31 (16-16)
Norvège – Slovénie : 28-33 (12-16

Vendredi 9 août 2024 demi-finales :
16h30 : Allemagne – Espagne
21h30 : Slovénie – Danemark

Dimanche 11 août 2024 : finales : 09h00 et 13h30

Tour préliminaire à l’Arena Paris Sud 6

Samedi 27 juillet 2024 à 21h : Danemark – France : 37-29 (18-17)

Lundi 29 juillet 2024 à 19h : France – Norvège : 22-27 (11-16)

Mercredi 31 juillet 2024 à 19h : France – Égypte : 26-26 (11-15)

Vendredi 2 août 2024 à 11h : Argentine – France : 21-28 (8-15)

Dimanche 4 août 2024 à 16h : Hongrie – France : 20-24 (8-11)