Promu adjoint de Sébastien Gardillou, David Burguin évoque son nouveau rôle avec l’équipe de France féminine.

Quel sentiment t’anime avec cette promotion au sein du staff ?

Je ressens de la reconnaissance vis-à-vis de la fédération, de Sébastien et d’Olivier Krumbholz, en premier lieu. Il est venu me chercher en 2017 lorsque j’étais dans le staff des U20 avec Éric Baradat. C’est à la fois de la fierté et la responsabilité de faire fructifier l’héritage de 2024, aussi de faire perdurer les valeurs.

Avec Amandine Leynaud, vous êtes promus adjoints de Sébastien qui lui-même était l’adjoint d’Olivier Krumbholz. Avez-vous évoqué ensemble cette évolution des rôles ?

La complicité s’est développée depuis 2017 et, en réalité, j’avais déjà l’impression d’être l’adjoint de Sébastien dans le staff, en raison des nombreux échanges et retours autour du jeu. Ce nouveau rôle promet d’être intéressant afin d’aller un peu plus loin dans la mise en œuvre des convictions suite aux constats que l’on peut faire au travers de la vidéo. L’autre point très positif sera le travail avec Amandine Leynaud autour de l’entraînement, de l’analyse de la défense et de l’attaque, de l’association des joueuses. Je pense que ce fonctionnement en trio peut s’avérer très riche.

Être l’adjoint du sélectionneur, c’est devenir ou redevenir un acteur de terrain. Est-ce aussi un aspect important de la fonction qui te motive ?

Je suis un entraîneur et j’avais l’habitude d’entraîner une à deux fois par jour pendant une quinzaine d’années. Lorsqu’à partir de 2021, j’ai basculé sur un poste de Conseiller Technique National, je n’avais plus de structure d’entraînement en responsabilité. La perspective d’un retour sur le terrain est excitante avec une grande responsabilité :  c’est l’équipe de France ! Le besoin de réussir est central. J’adore ce défi.