Le gardien champion du monde 1995 et entraîneur pendant une décennie de l’équipe de France U21, Yohan Delattre intègre le staff de Guillaume Gille, en tant qu’entraîneur-adjoint. Il livre son premier sentiment.
Quel sentiment t’anime au moment où tu rejoins le staff de l’équipe de France A ?
Je suis très heureux de rejoindre cet ultime étage de la performance et d’intégrer ce staff avec lequel j’ai eu déjà le privilège de partager différents moments. En même temps, je dois dire que c’est un sentiment étrange de laisser sur le chemin le staff des U21 avec lequel j’ai partagé de nombreuses années et surtout beaucoup d’émotions. Mes pensées se dirigent vers ce staff car si cette opportunité se présente aujourd’hui, c’est aussi grâce à leur travail et à leur soutien.
Comment te projettes-tu dans ce nouveau rôle d’entraîneur-adjoint ?
Je crois que cette position conviendra bien à ma personnalité et à ma façon de travailler pour continuer à exercer ma passion. C’est une nouvelle aventure, un vrai vecteur d’énergie à mettre au service du projet. Une énergie aussi pour construire la relation avec Guillaume que je remercie pour la confiance. Le défi est maintenant d’être à la hauteur du bel héritage laissé par Érick Mathé et de contribuer à la construction de ce nouvel épisode de la vie de l’équipe de France.
Dès le mois de janvier, tu officieras sur le Mondial 2025… soit exactement 30 ans après le premier titre Mondial décroché par les Barjots en Islande…
À la sortie du titre en 95, il est évident que jamais j’aurais imaginé, 30 ans après, avoir la possibilité de figurer dans l’encadrement de l’équipe de France. C’est quelque chose qui était très loin de mes pensées et à travers cette nomination, effectivement je mesure un peu plus le chemin parcouru. Je pense également à l’opportunité d’avoir pu rencontrer des personnages hauts en couleurs et très compétents qui ont beaucoup apporté au handball français, je pense notamment à Jean NIta, à Jean-Pierre Lepointe et à Sylvain Nouet.