SO CALAIS HB – USO ORLÉANAISE HB : 27-18 (12-10)
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La puissance a parlé. L’expérience sans doute aussi et les savoir-faire incontestablement. Le SO Calais a comblé ses supporters en s’imposant sur le Gerflor de l’AHA. Sous les yeux de Jean-Pierre Lepointe, le président de la Ligue Hauts-de-France qui vibra comme aux plus grandes heures sur le banc de l’équipe de France, le club Pas-de-Calaisien a maîtrisé sa finale, au point de savourer pendant une large partie de la seconde période achevée par un écart final de +9 : 27 à 18. Jessy Vermersch a pu célébrer lors des dernières minutes de cette finale régionale lui qui officiera avec ses garçons, en N3 la saison prochaine.
Lors du premier acte, les Orléanais se sont offerts le luxe de mener 9-8 après un 3-0 qui récompensait leur meilleur passage dans cette finale. Le capitaine des jaune et rouge brillait dans ses bois (10 arrêts sur 24 tirs), une façon de retarder l’échéance face à des Calaisiens bâtis pour monter sur le podium. L’apport du demi-centre Thibaud Fatoux (6 sur 9) et de Mickaël Grocaut (4 sur 7), tous deux anciens de la maison dunkerquoise, a aussi pesé. Avant le retour aux vestiaires, Maxime Nuns et ses partenaires s’offraient un +2 (12-10), un premier éclat pour les valeureux orléanais qui cédèrent, non sans jouer crânement leur chance, dès leur retour dans l’arène. Les six buts inscrits par les Loirétains, lors des 30 minutes suivantes illustraient les difficultés rencontrées en attaque.
Thibaud Fatoux et Mickaël Grocaut connaissaient le chemin de la victoire dans l’antre parisien : en 2011, ils avaient déjà soulevé la coupe de France à l’issue d’une victoire aux tirs aux buts face à Chambéry. L’émotion pourrait être à son comble si tout à l’heure leurs anciens coéquipiers venaient à doubler la mise.
Déclarations :
Mickaël Grocaut (joueur du SO Calais HB) : C’est toujours extraordinaire de gagner un titre, même régional. Les émotions ressenties il y a huit ans reviennent à la surface. L’émotion est intacte. C’est une année, entre guillemets, parfaite : nous sommes invaincus et nous montons en N3.
Jessy Vermersch (entraîneur du SO Calais HB) : Nous avons mis un peu de temps à nous libérer et l’impact physique, ainsi que la vivacité, mis par Orléanais, nous ont causé des problèmes. À la mi-temps, on ne s’est pas inquiétés mais on ne pensait pas que nos adversaires lâcheraient autant en seconde période. La configuration de cette finale ressemble aux matches que nous avons connus cette année. Nos adversaires mettaient beaucoup d’énergie mais nous avons la chance d’avoir, entre autres, de la profondeur de banc.
Julien Donnadieu (joueur de l’US Orléanaise HB) : On savoure tout de même car nous avons effectué un très beau parcours cette saison. C’est le jeu : Calais a été meilleur que nous. Lorsque leur machine s’est mise en marche, c’était compliqué de suivre. Nous avions plus de vitesse et l’objectif était de les faire courir mais on n’a pas réussi à les faire déjouer. Ce soir ? Nous avons les maillots de la même couleur donc nous serons plutôt Chambériens. Enfin, moi c’est certain car j’ai un ami, Quentin Minel, qui évolue pour ce club.
Xavier Geffriaud (entraîneur de l’US Orléanaise HB) : Nous sommes plus que ric-rac sur l’attaque placée pendant 60 minutes. Nous aurions dû jouer davantage sur les extérieurs. Notre jeu rapide et la montée de balle font que nous sommes à -2 à la mi-temps mais ensuite nous n’avons plus exploité le jeu sur grand espace. C’est frustrant de prendre 9 buts mais progressivement les sourires vont revenir dans le vestiaire.
HGu