Les Interligues 2022 concernaient les joueuses nées en 2006 et en 2007. Au total, pas moins de 350 participantes étaient rassemblées trois jours durant dans les Deux-Sèvres. Et la constance est de rigueur dans cette compétition majeure du Parcours de Performance Fédéral (PPF) féminin. Car, six mois après l’édition 2021 (reprogrammée en octobre à Tournefeuille en raison de la Covid-19), c’est exactement le même podium qui a clôturé la cuvée 2022. Mais si la Bretagne est encore repartie avec la médaille de bronze, le métal doré a changé de destination : les joueuses de la Ligue Nouvelle Aquitaine ont en effet abandonné le titre à leurs dauphines du Grand Est. Un succès large, 19 à 11, qui démontre la nette domination des joueuses d’Alexandre Bailly et de Maxime Fistola. En plus des 12 ligues métropolitaines (l’Île-de-France alignait deux équipes), les formations composées par Réunion-Mayotte, Antilles-Guyane, et Nouvelle-Calédonie ferment la marche du classement.

La centaine de bénévoles, rassemblée autour de Frédéric Vignier, le président cellois, a œuvré cinq jours durant pour assurer un standard d’organisation remarquable et apprécié notamment par Éric Baradat, le responsable du PPF féminin, et Sébastien Gardillou, l’adjoint d’Olivier Krumbholz. Ils ont pu évaluer, de visu, l’efficacité du travail de détection formation féminin effectué dans les territoires. Une étape aussi indispensable en vue du prochain SN U16 qui se tiendra au mois de mai prochain, socle des sélections nationales U18 et U16 estivales.

Hubert Guériau

Principaux résultats :
Demi-finales : Grand Est – Bretagne : 18-14 et Île-de-France – Nouvelle-Aquitaine : 18-20
Finale : Grand Est – Nouvelle-Aquitaine : 19-11.

Classement final : 
1. Grand Est 2. Nouvelle-Aquitaine 3. Bretagne, 4. Ile-de-France, 5. Bourgogne Franche-Comté, 6. AURA, 7. PACA 8. Centre-Val-de-Loire, 9. Normandie, 10. Occitanie, 11. Île-de-France (2), 12. Hauts de France, 13. Pays de la Loire, 14. Réunion-Mayotte, 15. Antilles-Guyane, 16. Nouvelle-Calédonie.