Sept de départ : chaque match aura eu son lot d’incertitudes et de mouvements. Ce dimanche, la petite finale n’échappe pas à la règle. La liste des seize joueurs est une nouvelle fois modifiée avec la rentrée de Kentin Mahé et la première sélection, sur une compétition majeure, de Rémi Desbonnet qui remplace, poste pour poste, Wesley Pardin. Ce dernier suivra donc ce France – Danemark depuis les tribunes du MVM dôme avec Romain Lagarde (lésion musculaire à la cuisse droite), Mathieu Grebille et Théo Monar. Le sept qui ouvre ce dernier match est composé par Vincent Gérard, Yanis Lenne, Dika Mem, Karl Konan (Kentin Mahé en phase d’attaque), Ludovic Fabregas, Nikola Karabatic et Hugo Descat.

Vincent Gérard à la relance
Le coup d’envoi est donné par les Danois. Les vice-champions olympiques bouclent le premier enclenchement avec Mathias Gidsel qui bute sur Vincent Gérard. Le gardien des Bleus enchaînent avec un deuxième arrêt sur Niclas Kirkelokke. Hugo Descat ouvre la marque puis Jacob Holm égalise. L’ailier gauche des Bleus double bientôt la mise suite à une passe sublime, dans le dos, de Kentin Mahé (2-1). Mathias Gidsel s’est blessé dans la première minute du match. L’arrière droit ne semble pas en mesure de reprendre. Il rejoint les vestiaires, accompagné par le médecin de la délégation. Assurément un coup dur dans le camp danois. Yanis Lenne, depuis l’aile droite et sur montée de balle, a donné de l’ampleur au score (4-2, 5e) avant que Jacob Holm ne marque une 2e fois. Avec 5 arrêts (sur 8 tirs), Vincent Gérard réalise un début de partie remarquable. Rasmus Lauge Schmidt égalise mais Hugo Descat remet aussitôt la France devant. Schéma identique avec Yanis Lenne qui réplique à Jacob Holm (6-5, 8e). Avec 7 arrêts sur 11 tirs en moins de 10 minutes, Vincent Gérard permet aux Bleus de monter les ballons avec des conclusions favorables, le plus souvent avec Yanis Lenne et un superbe 4 sur 4 (7-5, 10e). Kentin Mahé, qui a vécu une semaine extrêmement délicate à l’isolement, ajuste aussi Niklas Landin, à 9m (8-5, 10e). Les soucis s’accumulent pour les Danois et Jacob Holm qui semble touché à l’épaule. Avec l’absence de Mikkel Hansen, le poste d’arrière gauche est en souffrance côté danois.

Mahé, retour gagnant
Kentin Mahé offre un +4 à ses partenaires (9-5, 13e). Hans Aron Mensing et Mards Mensah Larsen relancent leur formation (9-7, 15e). Kentin Mahé perfore la défense et Niclas Kirkelokke le stoppe de façon irrégulière. Il est le premier joueur exclu de la partie. Hugo Descat redonne de l’air aux Bleus, à 7m (10-7, 16e). Avec 11 arrêts sur 19 tentatives (contre 6 à Landin), Vincent Gérard est le facteur X de son équipe. Hugo Descat, sur jet de 7m, réplique à Jacob Holm (11-8, 19e). Nicolas Tournat supplée Ludovic Fabregas. Valentin Porte est entré sur le poste d’arrière droit tandis qu’Aymeric Minne est aussi lancé. Le capitaine des Bleus est le premier français exclu pour 2 minutes. Le Danemark en profite pour effectuer un rapproché avec Niclas Kirkelokke (12-11, 22e). Dylan Nahi entre au relai d’Hugo Descat, sur l’aile gauche. Les Bleus sont toujours devant mais peinent à marquer. Guillaume Gille multiplie les rotations pour apporter du sang neuf et perturber l’escouade danoise. Yanis Lenne puis Niklas Kirkelokke font trembler le tableau d’affichage qui penche toujours en faveur des Bleus : 13-12 (27e). Guillaume Gille appelle sa troupe pour une minute d’ajustements. Aymeric Minne puis Dylan Nahi trouvent sur leur chemin Niklas Landin qui cumule aussi les arrêts (10). Les Bleus sont récompensés d’une première mi-temps menée de bout en bout : Melvyn Richardson sert parfaitement Ludovic Fabregas qui marque, juste avant le buzzer : 14-13 en faveur de l’équipe de France. Avec chacun 12 arrêts, Vincent Gérard et Niklas Landin se livrent un duel de titans. Avec aucun but des arrières, l’équipe de France a surtout brillé sur ses ailes.

Un combat intense
Le gros travail défensif des Bleus permet de contrer le tir de Niklas Kirkelokke. Sur sa rentrée, Kentin Mahé s’illustre puis Benoît Kounkoud réplique à Mads Mensah Larsen (16-14, 33e). Avec deux arrêts depuis la reprise, Vincent Gérard continue à aider son équipe. Le gardien du Paris SG HB ne peut rien sur le tir de Jacob Holm, buteur pour la 6e fois. Kentin Mahé évacue toute la frustration accumulée ces derniers jours : il score une 4e fois. Les Danois restent collés aux basques des Bleus avec des buts consécutifs de Niklas Kirkelokke et Jacob Holm (17-17, 37e). Kentin Mahé et Jacob Holm marquent tour-à-tour avant que le pivot Magnus Saugstrup ne donne l’avantage aux Danois. Discret jusque-là, le pivot danois dynamisme la défense tricolore. Il pousse Vincent Gérard à la faute (exclusion de 2 minutes) puis il marque encore face à Rémi Desbonnet. Les Bleus viennent d’encaisser un 4-0 douloureux. Le Danemark possède désormais trois buts d’avance (18-21, 41e).  Hugo Descat gagne son duel face à Landin tandis que Niklas Kirkelokke bat aussi Rémi Desbonnet (19-22, 41e). Discret jusque-là, Dika Mem redonne du baume au cœur des Bleus (20-22). Un ballon contré par Karl Konan et Benoît Kounkoud file inscrire le 21e but tricolore. Le coach danois, Nicolaj Jacobsen, appelle ses joueurs mais derrière ce sont encore les Bleus qui marquent, avec Dika Mem (2 sur 4). Après 44 minutes, les deux équipes sont dos–à-dos (22-22). Aaron Hans Mensing touche du bois et Kentin Mahé redonne l’avantage aux Bleus. Aaron Hans Mensing trompe cette fois Vincent Gérard pour égaliser (23-23 après 46 minutes).

Kentin Mahé se débat comme un beau diable : il obtient un jet de 7m marqué par Hugo Descat, buteur pour la 7e fois.  Aaron Hans Mensing égalise à nouveau (24-24, 48e). Simon Hald Jensen est exclu et c’est un autre picot, Nicolas Tournat, qui se distingue. Les Bleus mènent et sont en supériorité numérique (25-24, 49e). Les supporters rassemblés derrière la bannière de Tous Hand Bleu vibrent encore lorsque Benoît Kounkoud fait trembler les filets de Nicklas Landi. +2 pour l’équipe de France, à 10 minutes du terme et d’une médaille de bronze (26-24). Magnus Saugstrup puis Emil Jacokbsen permettent aux Danois d’égaliser (26-26, 53e). Nicolas Tournat puis Kentin Mahé apportent aussi leur écot mais les Danois s’accrochent et poussent les Bleus à la faute avec une double exclusion (Karl Konan et Nikola Karabatic) pénalisante à ce moment de la partie (28-27, 55e). Vincent Gérard réalise un nouvel exploit en sortant un jet de 7m mais les Danois finissent par égaliser, avec Lasse Svan (28-28). Il reste trois minutes à jouer et la tension est à son comble devant les 10000 spectateurs du MVM Dôme. Encore une parade exceptionnelle de Vincent Gérard face à Emil Jacokbsen. Les Bleus ont une balle de +1 mais finissent par perdre le ballon. Lasse Svan remporte son un-contre-un face au portier français. Il reste 51 secondes lorsque Guillaume Gille appelle ses joueurs menés d’n but (28-29). Dika Mem s’élève et trouve le coin droit du but de Niklas Landin. Il reste 13 secondes à jouer lorsque Nikolaj Jacobsen pose son 3e temps-mort. Balle de match pour les Danois mais les Bleus tiennent bon avec un contre de Karl Konan impeccable devant Aaron Hans Mensing (29-29). Le DJ du MVM Dôme lance le délicieux « one more time » des créateurs français de Daft Punk : cette « petite finale » offre 10 minutes (2×5) de bonheur en plus.

10 minutes de bonheur en plus ?
Les Bleus lancent cette première prolongation mais ce sont les Danois qui débutent mieux avec deux buts de Rasmus Lauge Schmidt puis Jacob Holm. Magnus Landin stoppe ensuite un tir de Dika Mem et les Bleus sont à la merci d’un +3 des Danois : Rasmus Lauge Schmidt porte sa statistique personnelle à 3 buts et positionne son équipe devant (32-29). Disons-le tout de go, Kentin Mahé aura réalisé une prestation exceptionnelle avec une activité permanente illustrée par un 8e but juste avant le gong (30-32, 65e). Un autre aussi qui brille cet après-midi : Jacob Holm, doublure remarquable de la star Mikkel Hanssen. Il inscrit le 33e but de la partie alors qu’il reste 4 minutes à jouer. Tout au bout de la possession, Nicolas Tournat est contré par Niklas Landin. Les Danois ont désormais l’avantage et jouent à leur rythme, pour faire tourner le chrono. À l’énergie, les Bleus bonfient le 17e arrêt de Vincent Gérard avec un but de Melvyn Richardson. Rasmus Lauge Schmidt anéantit les derniers espoirs tricolores : le Danemark s’impose 35 à 32 et repart médaillé de l’EHF EURO 2022.

Hubert Guériau

Déclarations :
Guillaume Gille : C’est une déception de ne pas arriver à concrétiser, à valider ce match, qui a été un grand match de handball. On peut être très fier de ce qu’on a réalisé, même s’il y a beaucoup de frustration de ne pas avoir eu cette maitrise dans les derniers instants. On aurait pu mieux négocier certains ballons. On est très déçu, mais aussi fier, car cela a été la compétition la plus compliquée que j’ai pu connaitre, en tant que coach ou en tant que joueur. Les conditions logistiques, les blessures, le Covid, on a eu tous les jours des soucis différents. Néanmoins, avec ce groupe, on a pris beaucoup de plaisir, on sent qu’il est sur la bonne voie. Quand on voit que les trois derniers matchs se jouent dans les derniers instants, cela prouve la difficulté de ramener une médaille de l’Euro. 
La médaille pour la quatrième place, c’est un peu la cerise sur le gâteau de cet Euro, où on nous aura tout fait subir en quinze jours. C’était le crash test tous les matins. On a eu des galères tous les jours, mais on a réussi à rester focus sur le handball. Tout ceci nous a demandé énormément d’adaptation en tant que staff. Cela fait de l’expérience, mais j’espère que tout cela restera unique dans ma carrière.

Kentin Mahé : Il y a beaucoup de tristesse et de déception, notamment par rapport à ceux qui n’ont jamais eu de médaille avec l’équipe de France. Ça aurait concrétisé tous les efforts qu’on a fait depuis le 26 décembre. En parlant de ça, je pense quand même que l’EHF va devoir revoir son protocole sanitaire. Je suis resté huit jours dans ma chambre, alors que mes valeurs étaient plus que limites. C’était compliqué pour moi, mais aussi pour les autres, car ils ne savent jamais avec qui ils vont jouer sur le terrain. Maintenant, on peut se dire que le groupe a quand même bien vécu, et qu’avec le retour de Luka et de Nédim, le futur peut être sympa.
Mon isolement, ça a été des hauts et des bas, y’avait parfois où j’étais très bien et où je faisais du cardio, du gainage, histoire de rester dedans. Et certains jours, j’étais prêt à tout casser, j’étais vraiment en détresse, à la limite de la crise. J’ai appelé mes proches qui ont été super importants pour me garder dans le droit chemin. Et quand je sors hier, il y a un vrai conflit entre des coéquipiers qui sont dans un sale état après avoir perdu en demie et moi qui ait un grand sourire et qui pète la forme parce que je sors enfin de ma chambre. Je mets la tête dehors, et je vois des visages vraiment marqués. J’ai tout fait pour les aider à se remotiver et ce soir, j’avais vraiment faim, j’avais plein d’énergie.

Dika Mem : Ce soir, ça se joue au fait qu’il nous manque des buts et quelques stops défensifs. On commence bien, on est bien dans le match. On arrive à les tenir un bon moment, et c’est finalement Landin qui ferme la boutique pour faire la différence. Ça fait trois matchs d’affilée qu’on va jusqu’au bout, que tout se joue dans les dernières secondes. Je suis persuadé que si on continue comme ça, on est sur le bon chemin. 
Alors, forcément, on est des compétiteurs, on est triste de revenir sans médaille. Mais même s’il y a des choses à corriger, je pense qu’on est sur le bon chemin. Personnellement, je pense faire une bonne compétition. Peut-être que je marque moins sur les deux derniers matchs, et les gens qui regardent les stats diront peut-être que je suis dans le dur. Mais je ne le pense pas, j’ai essayé d’apporter des choses différentes à l’équipe.

Karl Konan : C’est une énorme déception, je suis super frustré de finir comme ça. Ça se joue sur des détails, mais ça fait chier qu’on n’arrive pas à maitriser ces détails après un mois ensemble. On tient le match, et puis on a ce temps creux qui chamboule tout. On est triste de revenir à la maison les mains vides, mais tout le monde a tout donné. Même à la fin, sur ce dernier match, personne n’a triché. On a le sentiment d’avoir tout donné, que ça se joue sur un ou deux ballons à chaque fois. Et finalement, même si on n’a pas de médaille, je suis persuadé qu’il y a plein de positif à retirer de cette compétition.

Statistiques : 
France – Danemark : 32-35 (14-13, 29-29, 32-35)
Budapest, MVM Arena , 10 021 spectateurs
Arbitres : V. Horacek, J. Novotny (Cze)

France : 
Entraineur : Guillaume Gille
Gardiens : Gérard (17 arrêts / 49 tirs dont 1/1 pén), Desbonnet (0 arrêt / 2 tirs); Y. Lenne (5/7), Minne (0/2), M. Richardson (1/1), Mem 3/8), Tournat (4/5), N. Karabatic (0/3), Mahé (8/12), Fabregas (1/2), Descat (7/9 dont 3/3 pén), Porte (0/1), Kounkoud, Nahi (0/1), Konan, Briet – Exclusions temporaires : Porte (20’), Gérard (40’), Konan (54’), N. Karabatic (54’)

Danemark : 
Entraineur : Nikolaj Jakobsen
Gardiens : N. Landin (20 arrêts / 51 tirs dont 0/2 pén), Møller (0 arrêt / 1 tir dont 0/1 pén); Kirkeløkke (5/12), M. Landin (2/3), Jakobsen (1/3 dont 0/1 pén), Lauge (4/6), Saugstrup (3/4), Svan (3/5), Møllgaard, Mensah (2/3), J. Hansen, Andersson, Mensing (3/8), Holm (10/18), Gidsel (0/1), Hald (2/2) – Exclusions temporaires : Kirkelokke (16’), Hald (48’)

LES 21 JOUEURS SÉLECTIONNÉS
Gardiens : Rémi DESBONNET (Usam Nîmes Gard) – Vincent GÉRARD (Paris SG HB) – Wesley PARDIN (Pays d’Aix Université Club)
Ailiers gauches : Hugo DESCAT (Montpellier HB) – Dylan NAHI (Kielce)
Ailier gauche / arrière gauche : Mathieu GREBILLE (Paris SG HB)
Arrières gauches : Thibaud BRIET (HBC Nantes) – Nikola KARABATIC (Paris SG HB) – Karl KONAN (Pays d’Aix Université Club) – Romain LAGARDE (Pays d’Aix Université Club)
Demi-centres : Kentin MAHÉ (Telekom Veszprem HC) – Aymeric MINNE (HBC Nantes)
Pivots : Ludovic FABREGAS (FC Barcelone) – Théo MONAR (HBC Nantes) – Nicolas TOURNAT (PGE Vive Kielce)
Arrières droits : Julien BOS (Montpellier HB)* – Dika MEM (FC Barcelone) – Melvyn RICHARDSON (FC Barcelone)
Ailiers droits : Benoît KOUNKOUD (Paris SG HB) – Yanis LENNE (Montpellier HB) – Valentin PORTE (Montpellier HB – Cap)
* Julien Bos est resté en France, à la disposition du groupe. 

LE STAFF :
Entraîneur : Guillaume GILLE
Entraîneurs-adjoints : Érick MATHÉ et Yohann DELATTRE
Entraîneur gardiens : Jean-Luc KIEFFER
Préparateur physique : Olivier MAURELLI
Analyste vidéo : Vincent GRIVEAU
Médecin : Emmanuel BIDET
Kinésithérapeutes : Sébastien GAUTIER, Julien KAMM, Jean-Christophe MABIRE et Jacques MIQUEL
Manager de la filière masculine : Emmanuelle MOUSSET
Relation médias : Hubert GUÉRIAU
Directeur Technique National : Pascal BOURGEAIS
Chef de délégation : Bertrand GILLE

EHF EURO 2022 EN HONGRIE ET EN SLOVAQUIE : à suivre en intégralité sur beIN SPORTS
Tour préliminaire à Szeged (Hongrie) : 13 au 17 janvier
13 janvier : Croatie – France : 22-27 (11-13)
15 janvier : France – Ukraine : 36-23 (17-11)
17 janvier : France – Serbie : 29-25 (16-7)

Tour principal (2 groupes de 6 équipes) : 20 au 26 janvier
Groupe I à Budapest : en direct sur beIN SPORTS 1
Jeudi 20 janvier : France – Pays-Bas : 34-24 (15-12)
Samedi 22 janvier : France – Islande : 21-29 (10-17)
Lundi 24 janvier : Monténégro – France : 27-36 (12-16)
Mercredi 26 janvier : Danemark – France : 29-30 (17-12)
Classement final : 1/ France 8 pts (+17) 2/ 1/ Danemark 8 pts (+26) 3/ Islande 6 pts (+4) 4/ Croatie 2 pts (-12) 5/ Monténégro (-16) 2 pts 6/ Pays-Bas (-19)

Groupe II à Bratislava – Classement final : 1/ Espagne 8 pts (+8) 2/ Suède 8 pts (+17) 3/ Norvège 6 pts (+18) 4/ Allemagne 4 pts (-7) 5/ Russie 3 pts (-7) 6/ Pologne 1 pt (-29)

Vendredi 28 janvier à Budapest :
Places 5-6 : Islande – Norvège : 33-34 ap (12-16 – 27-27)
Demi-finales :
Espagne – Danemark : 29-25 (13-14)
France – Suède : 33-34 (14-17)

Dimanche 30 janvier à Budapest :
Places 3-4 : France – Danemark : 32-35 (14-13, 29-29, 32-35)
Places 1-2 : Suède – Espagne : 27-26 (12-13)