Victorieuse de la Hongrie après prolongations, par 35 à 32 (12-14 et 30-30), l’équipe de France a obtenu son billet pour les demi-finales du Mondial égyptien. Il s’agit de la 7e victoire consécutive des hommes de Guillaume Gille. En demi-finale, ils feront face à la Suède qui a disposé facilement du Qatar. Un match à suivre vendredi à 17h30, en direct sur beIN SPORTS et sur TMC (à confirmer).
Sept de départ : Vincent Gérard, Michaël Guigou (c), Timothey N’Guessan, Luka Karabatic (avec Kentin Mahé), Ludovic Fabregas, Dika Mem et Luc Abalo débutent ce quart de finale face à la Hongrie, dans leur salle fétiche du Docteur Hassan Mustapha. Le groupe de 16 joueurs est identique à celui qui a affronté le Portugal, dimanche passé.
La course derrière
Le premier tir de Timothey N’Guessan est stoppé par Roland. Après seulement 60 secondes de jeu, Kentin Mahé écope d’une suspension de deux minutes. Dominik Mathé ouvre la marque. Zoltan Szita marque ensuite sur contre-attaque avant un tir trop enlevé de Timothey N’Guessan. Les Bleus réagissent enfin par l’intermédiaire de Ludovic Fabregas (1-2, 5e). La défense tricolore est mise à l’épreuve de la puissance magyare. Mate Lekai trompe la vigilance de Vincent Gérard et de l’autre côté, le gardien Roland Mikler stoppe un troisième tir. Mate Lekai frappe encore et offre le premier break de la partie à sa formation (1-4, 7e). Le portier hongrois réalise des prouesses : 5 arrêts sur 6 tirs. Nouvelle perte de balle tricolore, et Pedro Rodriguez s’en va inscrire le 5e but. Les hommes d’Istvan Gulyas débutent bien mieux la partie tandis que les Bleus n’y sont pas ! Bence Banhidi inscrit son premier but de la soirée puis Nedim Remili se retrouve seul face à Mikler mais le Parisien enlève trop son tir. Le score prend une ampleur inquiétante avec déjà 6 buts d’avance (7-1) en onze minutes. Les Bleus, après 7 minutes sans marquer, inscrivent enfin le second but par le capitaine Michaël Guigou. Bence Banhidi marque une seconde fois puis est exclu. Michaël Guigou inscrit le troisième but sur jet de 7m, d’un joli lob. Les maladresses s’enchaînent mais les Français parviennent tout de même à réduire l’écart au quart d’heure de jeu (5-9) et le 4e but de Michaël Guigou, consécutif au premier arrêt de Vincent Gérard. Que ce début de match est compliqué ! Après trois tentatives infructueuses, Nedim Remili marque enfin pour ramener son équipe à -3 (6-9, 19e). Les deux arrêts consécutifs de Vincent Gérard soulagent la défense tricolore bien plus compacte désormais. Mais c’est encore insuffisant car Roland Mikler évolue sur des standards très élevés : 9 arrêts sur 15 tirs (60 %). Nouvelle perte de balle magyare et c’est encore Michaël Guigou qui propulse le ballon dans les filets : 5 sur 5 pour le capitaine. Les Bleus se rapprochent encore un peu plus avec Nedim Remili mais les Hongrois, restés muets pendant 12 minutes, marquent leur 10e but par Bendeguz Boka. Luka Karabatic, bien servi par Romain Lagarde, relance sa formation (9-10, 23e) avant que Gabord Ancsin ne décoche un missile dans le but français. Melvin Richardson est entré sur le poste d’arrière droit tandis que Nedim Remili mène le jeu tricolore. Richard Bodo marque à son tour avant que les Bleus, par Ludovic Fabregas, reviennent à -2 (10-12, 26e). Michaël Guigou est encore décisif : il traverse le terrain pour marquer dans le but déserté. Après Mate Lekai (4 sur 4), c’est Luc Abalo qui inscrit son premier but de la soirée (12-13, 28e). Avec le 5e arrêt de Vincent Gérard, les Bleus sont en position d’égaliser : le moment choisi par Guillaume Gille pour poser son premier temps-mort. À 27 secondes du terme de cette première période, ce sont les Hongrois qui se rassemblent pour imaginer la meilleure stratégie pour déborder les Bleus. Romain Lagarde en fait les frais avec une exclusion (les Bleus débuteront la seconde période à 6) et Maté Lekai scelle le score, après 30 minutes, 14-12. Un moindre mal pour les Bleus qui ont compté jusqu’à 6 buts de retard. Luka Karabatic semble touché : il semble souffrir du flanc gauche.
Lors du Mondial 1999 déjà disputé en Égypte, les Bleus s’étaient défaits des Hongrois en huitièmes de finale, à Port-Saïd, par 24 à 23 et fait un grand pas pour la qualification aux J.O. de Sydney.
Des Bleus à réaction
Malgré un début de partie totalement manqué, les Bleus n’ont pas hypothéqué leurs chances dans ce quart de finale. La défense a pris le pas sur Bence Banhidi buteur seulement à deux reprises. Avec un peu de précision au tir, les Bleus sont en capacité de renverser cet adversaire coriace. Comme à son habitude, Guillaume Gille s’appuie sur les deux paires d’ailiers : Valentin Porte et Hugo Descat débutent la seconde période. Nedim Remili est encore à la mène tandis que Yann Genty a effectué son entrée dans ce quart de finale. Dika Mem ouvre son compteur (1 sur 5) dès la 32e minute mais Bence Banhidi trouve la faille. Le premier arrêt de Yann Genty est ensuite converti par Timothey N’Guessan qui marque aussi son premier but de la partie (14-15, 34e). Hugo Descat réplique à Dominik Mathé (15-16, 35e). Les Bleus n’ont jamais mené ce quart de finale mais ils sont revenus sur les talons des Hongrois. Dominik Mathé marque cette fois sur jet de 7m puis Dika Mem trouve à nouveau la faille. Les deux formations se rendent coup pour coup. Nedim Remili score pour la 3e fois mais ce sont les Hongrois qui mènent toujours la danse après 38 minutes (17-19). Valentin Porte ajuste Roland Mikler puis il profite d’une perte de balle magyare pour égaliser : 19-19 après 39 minutes. Un doublé précieux qui relance totalement ce quart de finale. Et le triplé pour Valentin Porte ! L’ailier de Montpellier positionne enfin l’équipe de France dans ce quart de finale : 20-19. Yann Genty réalise une seconde parade et les Bleus ont une balle de +2 entre les mains : Timothey N’Guessan envoie un missile de 9m (21-19, 42e). Zoltan Szita l’imite presque aussitôt. Hugo Descat marque sur jet de 7m pour ancrer un peu plus son équipe dans ce quart de finale (22-20, 43e). Aie Timothey N’Guessan semble encore touché à l’adducteur droit. Les Hongrois accélèrent et marquent deux fois : 22-22 (45e). Nicolas Tournat, servi par son pote Romain Lagarde puis Nedim Remili, qui a chipé un ballon, redonnent deux buts d’avance (24-22). Bence Banhidi (5 sur 5) marque mais Nicolas Tournat, lui répond aussitôt : 25-23 pour l’équipe de France qui va devoir évoluer en infériorité numérique pendant deux minutes après l’exclusion de Dika Mem. Bendeguz Boka se charge de ramener son équipe à la hauteur des Bleus (25-25) à dix minutes du terme. Roman Lagarde, s’appuie sur l’écran de Nicolas Tournat pour inscrire le 26e but tricolore. Hugo Descat puis Romain Lagarde enfilent les buts pour un avantage de +3 (28-25) à 7 minutes du terme ! Richard Bodo réduit aussitôt la marque dans un match où les Bleus ont fini par reprendre le fil. Romain Lagarde provoque un jet de 7m et Hugo Descat se charge de la sentence. Avec trois buts d’avance à trois minutes du terme, les Bleus sont bien partis pour filer en demies mais la fin de match tourne en faveur des Hongrois qui refont leur retard par Boka, Mathe et ce diable de Banhidi. Les Bleus n’arrivent plus à marquer et sont finalement tenus en échec, après avoir encaissé un 3-0 (30-30). La première prolongation (2 x 5 minutes) permettra peut-être aux Bleus de valider leur billet.
Vincent Gérard revient entre les bois. Hugo Descat manque un jet de 7m (après une faute sur Nicolas Tournat) et Richard Bodo met son équipe devant. Kentin Mahé (sur jet de 7m) et Romain Lagarde marquent tour à tour : 32-31 pour les Bleus après 64 minutes. C’est avec ce court avantage que la France débute la 2e période de la prolongation. Le coup d’envoi est donné par les Magyares qui obtiennent rapidement un jet de 7m : Vincent Gérard stoppe la tentative de Dominik Mathé ! Les Bleus réussissent à faire le break grâce à Hugo Descat : 33-31 alors qu’il reste à peine 3 minutes à jouer. Zsolt Balogh marque sur jet de 7m mais la France reprend le large grâce à Nicolas Tournat. Luc Abalo scelle la victoire des Bleus qui s’imposent 35 à 32. Ils vont désormais se concentrer sur la préparation de la demi-finale face à la Suède vendredi à 17h30.
DÉCLARATIONS :
Guillaume Gille : Je trouve que c’est fort en émotion après un tel dénouement et un match où nous sommes passés par toutes les émotions. Cela valide d’abord ce match, et plus largement notre parcours depuis le début de la préparation. Ce groupe s’est forgé dans la douleur, en trouvant toujours des solutions à ses problèmes, avec l’engagement des garçons à refuser la défaite et vouloir continuer de grandir et avancer. Il y a bien sûr dans cette équipe encore beaucoup de choses à parfaire, des imperfections et de très grandes variations dans la performance, mais il y a cet état d’esprit et cette envie de se confronter et se bagarrer qui font la différence. Sur ce match en particulier, il a fallu se casser la tête pour palier aux blessures et aux contre-performances, mais nous avons toujours chercher avec le staff les alternatives possibles. Nous sommes partis à 20, c’est compliqué de faire vivre un tel groupe, mais nous avons sans cesse chercher à concerner tout le monde. Ce peut être une force pour la fin de semaine. Même si l’on paie ce soir un lourd tribu au niveau des blessures (Timothey N’Guessan et Luka Karabatic). On va rester positif et faire bosser notre staff médical pour espérer les récupérer dès que possible.
Romain Lagarde : C’est déjà beaucoup de plaisir et on est forcément heureux. Nous avons beaucoup travaillé depuis le 30 décembre et l’on voit que cela paie. Nous avons besoin de soixante-dix minutes ce soir pour faire la différence. Je m’en veux un peu car je dois prendre cet intervalle avant la fin du temps réglementaire, mais j’ai réussi à me remettre dedans durant la prolongation. Les efforts et la force de toute l’équipe ont été fabuleux pendant plus d’une heure. J’avais envie de me racheter et ne pas rester sur cet échec, je me suis donné encore plus sur l’action suivante, il fallait aller mettre la tête. C’est ainsi que l’on s’en sort. Nous avons beaucoup souffert depuis le début de la compétition, mais on sait que cela va être dur sur tous les matchs. Place maintenant à la demi-finale. Nous avons su rebondir après une entame de match totalement ratée, c’est un atout supplémentaire dans notre progression vers des sommets encore plus relevés.
Michael Guigou : C’était dur finalement ce soir de relancer la machine. Il y a eu sans doute un petit relâchement après le Portugal et les deux jours de repos complet depuis. Nous avons essayé de s’accrocher aux branches dans les premières minutes, alors que eux ils étaient au maximum de leurs possibilités. Nous sommes revenus petit à petit dans le match, mais nous avons traîné comme un boulet cette entame, tout ce que l’on voulait éviter en plus en faisant chauffer leur gardien. Et je pense que c’est cet effort que l’on a payé en terme de lucidité dans les derniers instants du temps réglementaire. Heureusement nous ne manquons pas de ressources et l’équipe semble ne pas paniquer malgré tout. Tant mieux si l’on a grandit dans ce domaine et la gestion des ballons chauds. Même si l’on a pu voir que tout n’était pas parfait. C’est forcément crucial et cela donne confiance à l’assaut des fameux matchs couperets. Nous avons essayé de rester calmes, sereins, et centrés sur le jeu.
Valentin Porte : C’est clair que l’on n’en menait pas large après le match retour contre la Serbie avant de venir ici, et dans le vestiaire on ne donnait certainement pas cher de notre peau sur ce Mondial en Egypte. Finalement on se retrouve en demi-finale avec une série de sept victoires consécutives, c’est toute la beauté du sport. Moi le premier je n’y aurais pas cru du tout. Maintenant, nous ne sommes pas arrivés résignés ici et on savait cependant que l’on pouvait réaliser de belles choses. Le début de match était catastrophique, c’est peu de le dire, mais le gars sont revenus dans le coup avant le repos, et c’était notre rôle de remettre beaucoup d’activité et un coup de lame au retour des vestiaires. C’est une œuvre collective, sans oublier nos quatre partenaires en tribunes, qui font plus de bruit que les deux bancs réunis à mon avis. Merci à eux de leur soutien indéfectible. Peut-être que les matchs serrés nous permettent d’être costaud dans la tête pour gérer le money time. C’est aussi certainement un peu du passé de cette équipe et le souvenir de la saison dernière. Nous n’avons plus envie de passer pour des guignols, au contraire exploiter tout notre potentiel technique, tactique et mental. Je n’ai pas senti l’équipe paniquer et c’est plutôt une bonne nouvelle pour la suite.
Ludovic Fabregas : C’était un match assez étrange, nous n’étions absolument pas dans le rythme au départ, mais on ne lâche rien et l’on grignote petit à petit. Nous avons encore fait preuve de caractère, c’est une belle victoire avec les tripes. Oui je pense que l’on peut parler d’acte fondateur avec cette prestation de guerriers. Il faut savoir mettre l’intensité et l’agressivité, à défaut de toujours bien joué. Nous avons été solides, on s’est fait confiance et la victoire n’en est que plus belle. Nous allons essayer maintenant d’aller encore plus loin, visons d’abord la médaille, et on verra après la demie si nous sommes en mesure de chercher plus haut.
STATISTIQUES :
FRANCE – HONGRIE : 35-32 après prolongations (12-14, 30-30 puis 32-31)
Arbitres : MM. Garcia et Marin (Espagne)
Halle des Sports Hassan Mustapha – A huis clos
France
Entraîneur : Guillaume Gille
Gardiens : Gérard (40 minutes, 8/24 arrêts dont 1/2), Genty (30 minutes, 4/20 arrêts)
Joueurs de champ : Remili (4/10), Lagarde (3/6), Richardson (0/3), Mem (3/7), Tournat (3/3), Mahé (1/2 dont 1/1), Abalo (2/3), N’Guessan (2/6), Guigou (6/6 dont 1/1), L. Karabatic (1/1), Fabregas (2/2), Descat (5/6 dont 2/3), Dipanda, Porte (3/4) – Exclusions temporaires : Mahé (1ère), Fabregas (9e), Lagarde (30e), Mem (47e)
Hongrie
Entraîneur : Istvan Gulyas
Gardiens : Szekely (5 minutes, 0/3 arrêt), Mikler (65 minutes, 16/48 arrêts)
Joueurs de champ : Sipos (1/1), Boka (5/5), Balogh (1/1 dont 1/1), Gyori, Rosta (1/2), Sunajko, Mathe (4/8 dont 1/2), Rodriguez Alvarez (1/4), Banhidi (6/6), Szita (4/8), Ancsin (1/2), Bodo (3/7), Hornyak, Lekai (5/7) – Exclusions temporaires : Sipos (8e et 26e), Banhidi (12e)
LES RÉSULTATS ET LE PROGRAMME
Quarts de finale : mercredi 27 janvier
Espagne – Norvège : 31-26 (21-15)
Danemark – Égypte : 39-38 (16-13 / 12-15 / 6-6 /1-1 / 4-3)
France – Hongrie : 35-32 (12-14 et 18-16)
Suède – Qatar : 35-23 (14-10)
Demi-finales : vendredi 29 janvier
20h30 : Espagne – Danemark
17h30 : France – Suède
Finales : 31 janvier à 14h30 et à 17h30
Tour principal : Halle des Sports Dr Hassan Mustapha – Ville du 6 octobre
Mercredi 20 janvier : France – Algérie : 29-26 (16-14) / Suisse – Islande : 20-18 (10-9) / Portugal – Norvège : 28-29 (14-16)
Vendredi 22 janvier : Suisse – Portugal : 29-33 (15-17) / Islande – France : 26-28 (14-16) / Norvège – Algérie : 36-23 (17-11)
Dimanche 24 janvier : Algérie – Suisse : 24-27 (13-15) / Islande – Norvège : 33-35 (18-18) / Portugal – France : 23-32 (12-16)
Classement final groupe III : 1/ France 10 pts 2/ Norvège 8 pts 3/ Portugal 6 pts 4/ Suisse 4 pts 5/ Islande 2 pts 6/ Algérie 0 pt
Tour préliminaire : Halle des Sports Dr Hassan Mustapha – Ville du 6 octobre
Jeudi 14 janvier : Norvège – France : 24-28 (13-13) & Autriche – Suisse : 25-28 (13-13)
Samedi 16 janvier : Autriche – France : 28-25 (13-17) & Suisse – Norvège : 25-31 (13-17)
Lundi 18 janvier : France – Suisse : 25-24 (14-14) & Norvège – Autriche : 38-29 (20-17)
Classement : 1/ France 4 pts 2/ Norvège 2 pts 3/ Suisse 2 pts 4/ Autriche 0 pt
LA LISTE DES JOUEURS CONVOQUÉS
Gardiens : Rémi DESBONNET (Usam Nîmes Gard) (c) – Yann GENTY (Paris SG HB) – Vincent GÉRARD (Paris SG HB)
Ailiers gauches : Hugo DESCAT (Montpellier HB) – Michaël GUIGOU (Usam Nîmes Gard) (c)
Arrières gauches : Jean-Jacques ACQUEVILLO (Usam Nîmes Gard) – Romain LAGARDE (Rhein-Neckar Lowen) – Timothey N’GUESSAN (FC Barcelone)
Demi-centres : Nicolas CLAIRE (Pays d’Aix UC) – Kentin MAHÉ (Veszprem) – Melvyn RICHARDSON (Montpellier HB)
Pivots : Ludovic FABREGAS (FC Barcelone) – Luka KARABATIC (Paris SG HB) – Nicolas TOURNAT (Kielce)
Arrières droits : Adrien DIPANDA (Saint-Raphaël Var HB) – Dika MEM (FC Barcelone) – Nedim REMILI (Paris SG) – Valentin PORTE (Montpellier HB)
Ailiers droits : Luc ABALO (Elverum HB) – Yanis LENNE (Montpellier HB
LE STAFF
Entraîneur : Guillaume GILLE
Entraîneur-adjoint : Érick MATHÉ
Entraîneur gardiens : Jean-Luc KIEFFER
Préparateur physique : Olivier MAURELLI
Responsable vidéo : Vincent GRIVEAU
Médecin : Pierre SÉBASTIEN
Kinésithérapeutes : Sébastien GAUTIER, Jean-Christophe MABIRE et Jacques MIQUEL
Responsable administrative et logistique : Emmanuelle MOUSSET
Relation médias : Hubert GUÉRIAU
Chef de délégation : Jacques BETTENFELD