Après Jonathan Mapu, Noah Gaudin et Dylan Nahi, au tour de Valentin Kieffer, l’un des héros de l’été, de revenir sur le Mondial U21 remporté en Espagne.

Comment as-tu vécu le tour préliminaire très contrasté du Mondial U21 ?
Nous avons débuté face à des formations présumées plus faibles sur la scène internationale. Malgré ces trois larges victoires, c’était compliqué de savoir si nous étions bien lancés dans la compétition. Nous n’avions pas de repères. Face à la Suède et à l’Égypte, nous avons été moins efficaces en défense et en montée de balle. J’ai également été moins performant. Le poste de gardien est important dans l’équipe et il peut aider à faire gagner son équipe. En revanche, s’il n’est pas bon, il ne peut pas éviter une défaite. Avant d’aborder le huitième de finale face à l’Espagne, nous avons réagi tous ensemble. Nous sommes proches et au sein d’une famille, on doit être capable de se dire les choses. Nous avons ensuite retrouvé de la cohésion et de l’efficacité sur le terrain. Franchement, je crois que peu d’équipes auraient été capables de se relever ainsi.

Comment préparer les matches face à des adversaires que tu ne connais pas nécessairement. Est-ce de nature à te rendre inquiet ?
Lors de ce Mondial, j’ai beaucoup travaillé sur des vidéos. Par exemple pour préparer le premier match face à l’Égypte, j’ai eu la chance qu’elle ait disputé plusieurs matches. J’avais ainsi de la matière pour travailler. Globalement, je connaissais quelques-uns de nos adversaires que nous avions affrontés précédemment. C’est un peu comme en début de saison en championnat où des nouveaux joueurs arrivent. Ce n’est pas élément de stress pour moi, il faut bien travailler en amont et s’adapter.

Qui sont tes modèles et quelles sont tes sources d’inspiration ?
Je regarde beaucoup de handball et j’observe aussi les gardiens. Je m’intéresse à leur technique et j’essaie de prendre un petit peu de chez chacun. J’apprécie notamment la technique de Niklas Landin, de Gonzalo Perez de Vargas et de Thierry Omeyer bien sûr. C’est important d’étudier ceux qui font référence et d’intégrer leurs qualités à ma propre technique. J’apprécie énormément l’école scandinave avec ses gardiens très souples qui vont beaucoup vers le bas. Il y a aussi l’école yougoslave, notamment sur les tirs à l’aile. En réalité, il y a plein de trucs à prendre de partout. J’ai de l’ambition et maintenant, avec mon club, l’objectif est d’avoir du temps de jeu pour m’exprimer et continuer à apprendre.

HGu